Toto Wolff refuse toujours d’exclure une protestation après la course de Bakou contre l’aileron arrière flexible de Red Bull.
Au milieu d’une qualification chaotique à Bakou, Lewis Hamilton a réussi à surmonter les difficultés pour se placer devant son rival pour le titre, Max Verstappen, sur la grille de départ, et ainsi mettre en place un scénario passionnant pour ce dimanche.
Cependant, le risque d’un résultat provisoire plane.
"Toute cette histoire d’ailerons flexibles agace tout le monde, moi y compris," explique le directeur de Mercedes F1 dans le paddock de Bakou.
"Je ne sais pas pour le moment comment leurs ailerons ont fonctionné en qualifications et comment ils fonctionneront en course. La décision sera prise après la course," ajoute l’Autrichien, lorsqu’on lui a demandé si une réclamation est toujours possible.
"Personne ne veut aller jusqu’au tribunal. C’est contre-productif pour notre sport."
Wolff admet que ses ingénieurs "craignent toujours que, sur la base des dernières séquences vidéo, l’aileron soit trop flexible."
Cependant, officieusement, la FIA estime que Red Bull ne va pas aussi loin qu’à Barcelone. Certes la charge aérodynamique est moindre à Bakou, ce qui limite de fait la flexibilité finale. La FIA aurait aussi noté que l’aileron de Mercedes montre également des signes de flexibilité.