Mercedes F1 sera-t-elle plus proche du niveau de Barcelone ou de Monaco cette semaine en Azerbaïdjan ?
Le circuit de Bakou est nettement plus rapide mais il reste urbain et de nombreuses bosses sont présentes. La très longue ligne droite pourrait aussi poser un problème du côté du marsouinage pour la W13, à moins qu’il ne confirme au contraire que l’équipe championne du monde est bien sur la bonne voie.
Le directeur de l’ingénierie piste de Mercedes F1, Andrew Shovlin, le reconnait ainsi : il ne sait pas encore à quoi s’attendre pour Lewis Hamilton et George Russell, après l’épreuve des bosses monégasques, terribles pour cette monoplace qui doit rouler avec des suspensions très rigides afin de gérer au mieux son effet de sol.
"C’était certainement beaucoup plus difficile de faire fonctionner la voiture à Monaco qu’à Barcelone. A Barcelone, nous avions montré que nous avions un bon rythme de course, même si nous savons qu’il y a encore du travail à faire pour réduire l’écart avec Red Bull et Ferrari."
"Mais le défi de Monaco est sa nature à basse vitesse, c’est un circuit très bosselé et nous avions du mal avec le pilotage de la voiture. Cela affectait la confiance des pilotes pour maintenir la vitesse et cela signifiait aussi que nous ne pouvions pas rouler aussi près de l’optimum que nous avions pu le faire en Espagne."
"Bakou pourrait présenter des défis similaires," craint-il déjà.
"Nous travaillons sur plusieurs domaines pour essayer d’améliorer le pilotage, essayer de faire rouler la voiture un peu plus près de sa fenêtre optimale."
"Mais nous sommes bien conscients qu’en plus d’ajouter des performances de base à la voiture, nous devons la faire fonctionner sur une plus large typologie de circuits."
"Donc, ce sont toutes des choses sur lesquelles nous sommes en préparation pour Bakou mais aussi à plus long terme car il y a d’autres pistes difficiles qui se présenteront.
"Tous ces projets sont travaillés à fond parce que l’équipe et les pilotes veulent grandement retrouver la tête de la grille."