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Mercedes F1 : Pourquoi les difficultés ont été ’difficiles à gérer’ en 2022

Wolff évoque "les points d’interrogation"

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En 2022, Mercedes F1 n’avait pas connu de saison aussi "mauvaise" depuis 2013, la dernière année avant l’enchainement de nombreux titres mondiaux constructeurs et pilotes.

Pour une équipe habituée à dominer cela à donner à réfléchir, à commencer, en premier lieu, par son patron, Toto Wolff. Avec le recul, qu’est-ce que cela a changé chez lui ? Se battre pour des victoires et des titres et se retrouver soudainement une seconde derrière a-t-il été un choc ?

"Oui, soudain, avoir une seconde de retard m’a donné à réfléchir. Ce qui a été particulièrement difficile pour nous, c’est qu’il n’y a pas eu une seule erreur sur deux ou trois week-ends qui nous aurait permis de savoir par où commencer. Cela a pris beaucoup plus de temps. Et de nombreux autres points d’interrogation ont surgi au cours du processus. Lorsqu’un groupe d’ingénieurs incroyablement compétents ne sait pas exactement ce qui se passe et doit résoudre un problème en procédant très minutieusement, c’est difficile à gérer pour tout le monde."

A-t-il dû adapter son style de management ?

"C’était comme apprendre par la pratique, au fur et à mesure. Essais et échecs. Ou réussites. Le comportement est bien sûr initialement fortement influencé par huit années victorieuses. Nous avons eu des moments difficiles au cours de ces huit années. Nous savions qu’il y aurait un jour où nous perdrons. Nous savions alors qu’il s’agissait de se serrer les coudes, d’être conscients de nos valeurs et de trouver un moyen de s’en sortir. Au final, c’est la clé qui nous a permis de revenir à un niveau plus respectable en termes de performances."

Le temps lui a donc paru long ?

"Pendant que ça se passe, avec l’apprentissage par la pratique, vous remettez naturellement les choses en question. Vous doutez. La force de l’organisation a été de permettre ces doutes sans que personne n’ait jamais l’impression de ne pas travailler dans un environnement sûr."

"Lorsque la peur s’accompagne de menaces de licenciement et d’un comportement actionniste de la part de la haute direction, vous ne tirez pas le meilleur parti des gens. Il devient alors plus difficile de déceler les erreurs, car tout le monde dans l’entreprise garde la tête basse pour ne pas attirer l’attention."

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