Mercedes a déployé un groupe de travail pour aider le retour de l’équipe de Formule 1 au travail dans ses usines de Brackley et Brixworth.
L’arrêt obligatoire de 63 jours imposé par la FIA à toutes les équipes touche à sa fin mais il reste difficile de mettre en place des procédures de gestes "barrières" pour garantir la protection de tout le personnel en raison de la menace permanente que représente la pandémie de Covid-19.
Pour Mercedes, cela signifie la protection de ses 1200 employés sur deux sites - l’usine de l’équipe à Brackley et l’usine de moteur Mercedes HPP à Brixworth.
"C’est une période extraordinaire, et nous voulons tous reprendre la course dès que possible, elle nous manque à tous. Mais par-dessus tout, notre sport doit être sûr. Nous devons nous assurer que nos personnels sont en sécurité," explique le directeur des opérations de Mercedes F1, Rob Thomas.
"Au cours des 10 dernières semaines, sinon plus, nous avons mis en place un groupe de travail chargé d’examiner la façon dont nous gérons cela, et se réunissant plusieurs fois par semaine. Nous nous concentrons maintenant sur le retour au travail parce que nous espérons que, dans la semaine qui suivra, nous serons de retour à l’usine pour travailler sur la première course qui aura lieu, espérons-le, en juillet."
Pour Mercedes F1, le retour au travail à 100% se fera lors de la 2e semaine de juin.
"Il se passe actuellement beaucoup de choses à l’usine. Nous avons des gens qui effectuent les évaluations des risques dans tous les domaines, nous marquons partout sur le site la distance de deux mètres à respecter, nous mettons en place des parcours à sens unique, l’utilisation des masques là où c’est possible, la prise de température, toutes ces choses."
"Dans environ une semaine, nous devrions avoir des usine en très bon état en termes de production, mais nous nous assurerons que, lorsque nous reprendrons le travail, nous le ferons de manière contrôlée."
"Nous veillerons à ce que personne ne revienne si ce n’est pas nécessaire. Si des personnes peuvent continuer à travailler à domicile, elles continueront de le faire."
"Mais pour celles qui ne le peuvent pas, celles qui sont principalement dans les domaines de la fabrication, alors nous nous assurerons qu’elles sont protégées et prises en charge correctement."