Mercedes doit être le motoriste qui souffrira le plus de l’interdiction à venir du mode fête en qualifications, mais Toto Wolff reste assez serein.
Le directeur de Mercedes F1 juge qu son équipe saura rebondir, notamment parce qu’elle est habitué à tout surmonter comme un défi.
"Tout d’abord, l’état d’esprit que nous avons est de prendre les choses comme un compliment, mais de ne pas forcément les croire" explique Wolff.
"Si vous suiviez nos débriefings, vous penseriez que l’on parle d’une équipe qui a passé un week-end horrible, et je pense que c’est l’état d’esprit dans l’équipe."
"Et l’équipe signifie des gens. Le groupe de gens qui se sont joints à cette aventure à Brixworth, à Brackley, et le support que l’on reçoit de Stuttgart. Nous vivons selon nos valeurs, nous n’avons pas une culture du blâme, pas de politique, pas de politiques internes et une confiance bâtie au fil des ans."
"Si vous ne prenez pas la F1 trop sérieusement, mais que vous vous souvenez que c’est un sport et que ce n’est pas de la vraie politique, vous pouvez courir avec une certaine facilité sans être complaisant."
Ce qui rassure d’autant plus Wolff, c’est que le mode fête n’est pas tout le temps utilisé, et qu’il pense que les autres motoristes seront également touchés par ce changement.
"Cela changera selon les circuits, les modes que l’on utilisera et la différence avec le mode course. Mais ce n’est pas comme si nous utilisions le mode fête sur chaque circuit."
"Le mode qualification fait beaucoup de dégâts sur le moteur et ça réduit sa durée de vie. Cela fait partie de ce qui est prévu mais si vous pouvez l’éviter, vous ne l’utilisez pas. Ceci dit, ça aura un impact sur nous dès Monza, mais je n’ai aucun doute quant au fait que ça sera la même chose pour les autres constructeurs."