Dans un communiqué publié cette semaine, la Formule 1 a clairement indiqué que les unités de puissance hybrides, utilisant donc des moteurs thermiques, feraient toujours partie du sport à long terme.
Pour le moment, le moteur de prochaine génération est prévu pour 2026 et il a été question de savoir si cela peut être avancé et comment il doit être simplifié et meilleur marché pour attirer plus de motoristes.
Toto Wolff a été interrogé sur ce point à Istanbul et évoque plutôt une très grosse évolution des moteurs actuels qu’une révolution.
"La discussion a été très bonne lors de notre réunion de la Commission F1, c’est l’un des points positifs. Il est intéressant de savoir où va l’industrie automobile car tout évolue dans le sens de la mobilité électrique mais il y a aussi un nouveau regard sur le moteur à combustion interne et la combinaison avec la propulsion électrique," explique le directeur de Mercedes F1.
"Je pense que nous devrons examiner les coûts. Développer une unité de puissance complètement nouvelle n’est pas quelque chose sur laquelle nous devrions aller. Nous savons que nous avons commis cette erreur en 2011 et 2012 lorsque nous avons fabriqué une unité de puissance très sophistiquée et également très efficace, mais elle est devenue très complexe."
"Dans l’état actuel des choses, je pense que nous devons avoir une combinaison de ce que nous avons aujourd’hui - un moteur à combustion interne et ajouter de l’énergie et de la puissance hybrides afin d’avoir un meilleur rapport entre la propulsion à énergie durable et les moteurs thermiques conventionnels."
"Je ne pense pas qu’il s’agisse de simplifier, il s’agit simplement d’essayer de ne pas augmenter les coûts et, hormis la partie électrique avec une batterie potentiellement plus grande ou plus puissante, les carburants durables sont définitivement l’avenir."
"En 2025, nous devrions avoir un carburant 100% durable, qu’il s’agisse de carburants synthétiques ou de biocarburants. Il faudra ce grand pas en avant pour 2025 et non une augmentation progressive au cours des prochaines années, car encore une fois, cela rendrait le développement encore plus coûteux."