George Russell explique que le marsouinage de la W13 n’a pas été si horrible de manière naturelle ce week-end à Bakou. Le pilote Mercedes F1 admet que son équipe y a été sujette car elle a tenu à rouler le plus près du sol, pour ne pas perdre en performance.
"Je pense que nous devons rester ouverts d’esprit sur tout et aborder les choses de manière logique et analytique, et je pense que rien n’est exclu à ce stade" assure Russell. "Et en fin de compte, nous essayons simplement d’avoir une voiture qui soit la plus rapide sur un tour."
"Le marsouinage n’a pas été si mauvais ce week-end. Nous n’avons presque pas eu de problèmes, c’est juste le fait de rouler très près du sol pour obtenir le plus de performance possible. Mais comme je l’ai dit, pour le moment, nous avons du mal à le faire. Nous sommes ouverts d’esprit et rien n’est hors de la table."
Pas de consensus pour des modifications
Russell comprend que personne au sein des équipes n’ait voulu changer des choses sur le plan technique. Les teams ne connaissent pas encore bien les F1 2022 et aucune d’entre elles ne veut voter pour des modifications qui apporteraient des changements massifs.
"C’était tout à fait compréhensible parce que chaque équipe comprend et développe ses voitures en fonction d’un ensemble de règlements et si l’on change quelque chose, personne ne sait quelles en seront les conséquences. Et même nous, je pense que nous avons voté contre."
"Et même maintenant, nous voulons du changement mais qui sait ce que ce changement est. C’est juste nous, les pilotes, qui aimerions avoir un pilotage plus sûr, surtout quand vous allez à 300kmh entre les murs et que vous pouvez à peine garder la voiture en ligne droite."
"Je ne pouvais même pas voir mon panneau des stands, la voiture bougeait trop. En Formule 1, nous disposons de la technologie nécessaire pour résoudre ce problème en un claquement de doigts, je crois. Comme je l’ai dit, personne ne cherche à tirer profit de cette situation, nous cherchons simplement une solution plus sûre et plus facile."