Mike Elliott admet que le comportement en montagnes russes que Mercedes F1 a connu tout au long de la saison avec sa W13 est problématique dans le cadre de la préparation pour 2023.
Après 16 courses en 2022, Mercedes se retrouve toujours sans victoire – bien que les résultats de Lewis Hamilton et George Russell soient devenus beaucoup plus positifs, avec des podiums désormais réguliers.
Et avec sa capacité à maximiser ses performances, contrairement à Ferrari, l’équipe allemande a une bonne chance de terminer deuxième derrière Red Bull, avec 35 points de retard seulement sur la Scuderia avec six courses restantes.
"Je pense que la saison a été assez frustrante," convient le directeur technique.
"Non seulement à cause de notre niveau de performance général par rapport aux années précédentes, mais aussi des montagnes russes que nous avons parcourues de course en course où nous avons vu nos performances monter et descendre."
"Nous avons travaillé dur pour améliorer les performances et nous l’avons fait progressivement tout au long de la saison, mais nous avons également essayé de comprendre pourquoi certains circuits sont bons pour nous et certains sont mauvais."
"Le travail qui en a résulté nous a en quelque sorte donné un outil qui nous permet à peu près de prédire où nous serons, donc nous savions qu’aller à Monza serait un circuit plus difficile. Moins que Spa mais mais plus que Zandvoort et Budapest."
"Je pense que cela dit, compte tenu de la voiture que nous avions, terminer aux troisième et cinquième places, c’était un bon résultat pour nous. Cela a montré que nous utilisons très bien la voiture, les pilotes en ont tiré le meilleur parti. Je pense que je ne pourrais pas demander plus que ça."
"Maintenant, le souci, c’est que nous devons faire la même chose pour préparer la W14, avancer avec des prédictions. C’est problématique parce que même si nous comprenons maintenant à peu près ce que nous devons faire pour que notre F1 se comporte mieux, nous ne savons pas si ce que nous allons changer sera suffisant. Nous le pensons mais, là aussi, partir d’une base plus saine aurait éliminé un grand nombre de doutes."
Elliott veut toutefois rester positif quant à la future W14.
"Je pense que ce qui est vraiment encourageant, c’est la compréhension qui vient du travail de simulation que nous faisons, et la compréhension qui vient enfin de la soufflerie. Cela nous permet de déterminer pourquoi nos performances augmentent et diminuent, ce dont nous avons besoin pour ce que nous devons faire pendant l’hiver, ce sont les éléments clés qui vont nous guider."