George Russell a débuté cette année chez Mercedes F1, après trois années chez Williams. Le Britannique explique être plus à l’aise en début de course depuis le début de saison qu’il ne l’était dans son ancienne équipe, où ses rétives monoplaces l’empêchaient d’être en confiance.
En 2019 et 2020, les FW42 et FW43 étaient des monoplaces très peu performantes, et les premiers tours avec une grosse quantité de carburant se voulaient très délicats. L’année dernière, Russell se qualifiait généralement bien et connaissait des débuts de course difficiles au milieu de rivaux plus performants, ce qui n’est plus le cas en 2022.
"Je me sens beaucoup plus confiant" note Russell. "Je pense qu’il s’agit de la nature de la confiance que vous avez dans votre voiture. Après quelques courses, cela m’a ramené à ma carrière de junior et de karting, et les choses m’ont semblé un peu plus naturelles."
"Alors que lors de mes trois premières années en F1, j’ai souvent eu l’impression d’être mené en bateau lors des premiers tours de piste. J’ai définitivement retrouvé une confiance normale dans ces premiers tours."
Celui qui a signé la pole position en Hongrie et a mené les premiers tours note que Lewis Hamilton comme lui ont été les pilotes prenant les meilleurs départs à plusieurs reprises lors des 13 premières courses. Un point positif pour l’équipe, selon lui.
"Nous avons fait un assez bon travail sur les départs en course. Je pense que Lewis a toujours été historiquement l’un des meilleurs pilotes pour ses départs. Et depuis que je suis ici cette année, nous avons été statistiquement les deux meilleurs au fil de la saison. C’est un réel avantage et un point positif que nous devons retenir."
Le plaisir retrouvé de se battre en piste
Russell a aussi pu retrouver les joies des batailles en piste, puisqu’il n’y parvenait pas les années précédentes, et notamment en 2021. En effet, les raisons de ses premiers tours difficiles étaient également celles de ses batailles impossibles à effectuer.
"Chez Williams, nous avions une voiture très rapide en qualification. Mais le vrai rythme de la voiture était un peu plus faible. Je me sentais très confiant dans cette voiture en qualifications, mais en fin de compte, si quelqu’un a un peu plus d’adhérence ou d’appui, il peut mettre sa voiture dans une meilleure fenêtre que vous."
"Barcelone a probablement été la première fois cette année où j’ai eu une vraie bataille sur la piste. Et c’était évidemment avec Max [Verstappen]. Cela m’a juste ramené à l’époque où je courais en F2 et F3, et cela m’a semblé naturel."
"Alors que dans une Williams, je voulais être capable de faire ces choses. Mais je ne pouvais pas parce que nous n’avions pas le potentiel nécessaire. Et nous étions toujours sur la défensive. Il y a beaucoup de facteurs en jeu ici. Mais c’est sûr, ça me rend la vie un peu plus facile cette année que ce que j’ai eu auparavant."