George Russell a terminé septième du Grand Prix du Japon après une bataille avec Oscar Piastri durant laquelle il a fait sortir son rival de piste. Le pilote Mercedes F1 admet son erreur mais aurait été frustré de rester derrière la McLaren, alors que l’Australien a coupé la chicane.
"C’était une attaque tardive de ma part. J’étais à l’intérieur et je suis allé au contact. Je pense qu’il y avait assez de place pour que nous restions tous les deux sur la piste" juge Russell. "J’aurais été un peu plus contrarié si j’avais terminé la course derrière lui. En fin de compte, rien de gagné et rien de perdu."
Russell loue les écarts réduits entre Ferrari, McLaren, Mercedes et Aston Martin : "Quand on voit à quel point ces constructeurs sont proches, avec Oscar et Fernando à quelques secondes, on se dit que c’est extrêmement serré entre ces quatre équipes. Cela se jouera lors des qualifications. Il y avait 0"2 entre la troisième place et la huitième sur la grille."
"C’était la même chose à Bahreïn. Celui qui parviendra à se qualifier en tête de ce peloton terminera en tête de ce peloton. Nous savons que nous avons du travail à faire. Aucun d’entre nous ne se contente de se battre pour la deuxième place. La Chine et les circuits à venir nous conviendront mieux que les trois derniers."
Le choix des pneus durs était-il bon ?
Mercedes a chaussé les pneus durs pendant le drapeau rouge, et Russell pense que c’était ce qu’il fallait faire sur un plan stratégique : "C’était la bonne décision de commencer par les pneus durs. Parce que cela nous a donné la flexibilité de faire un ou deux arrêts."
"Si vous partez avec les mediums après le drapeau rouge, vous êtes obligé de faire deux arrêts. Le premier relais a été difficile. J’étais derrière Lewis, il avait un peu de mal avec les pneus avant. Il aurait été bon d’être dans la bagarre devant. En effet, après le premier arrêt au stand, nous étions en ligne avec Lando et Charles devant."
Lewis Hamilton a rapidement proposé de laisser passer Russell en début de course, et le Britannique explique la raison à cela : "Je pense que j’ai subi quelques dommages au début avec Charles [Leclerc], il est passé par l’extérieur."
Le septuple champion du monde est un peu plus sceptique que Russell quant au choix des pneus durs, même s’il le comprend : "Rien, je ne pense pas. Je ne sais pas quelle aurait été la stratégie à adopter. Je ne sais pas quelle aurait été la stratégie différente."
"Mais nous avions encore deux terribles pneus durs à utiliser. C’était un vrai défi aujourd’hui. Le pneu dur était assez mauvais. Le pneu médium était bien meilleur. Alors oui, avec le recul, il semble que nous aurions dû avoir deux pneus moyens. Mais, en général, la voiture était plutôt mauvaise aujourd’hui."
Mise à jour 11h40 : Russell échappe à une pénalité pour l’incident avec Piastri, et la septième place du Britannique est donc confirmée. Les commissaires ont jugé que Russell avait "le contrôle" de sa voiture et n’avait pas plongé dangereusement à l’intérieur, tandis que Piastri a joué la prudence.