George Russell reconnait qu’il a fait plus d’erreurs cette année que les précédentes. Le pilote Mercedes F1 a notamment perdu un podium à Monaco avec un tout droit sous la pluie, et en a perdu un autre à Singapour dans le dernier tour, et il s’explique pour cela.
"Il y a certainement une raison pour chacun d’entre eux, et c’est simplement le fait de pousser à la limite" se défend Russell. "Dans les deux cas, il s’agit de dépasser les limites et d’essayer d’en extraire plus que possible.
"Lorsque je regarde les années où j’ai gagné des championnats en formules de promotion ou en karting, j’étais vraiment le pilote qui ne cessait d’obtenir des résultats. C’est un jeu à long terme, et c’est ce que j’ai fait l’année dernière également. Cette année, nous lançons un peu plus les dés et nous visons vraiment des grands résultats."
"Vous l’avez vu à Singapour, à Zandvoort en restant en pneus slicks sur une piste humide, nous nous sommes évidemment trompés mais c’est une autre raison pour laquelle je me surpasse. Vous affrontez les meilleurs pilotes du monde et que vous vous mettez à l’épreuve."
"Nous ne sommes pas satisfaits de rentrer à la maison deuxième ou troisième, vous êtes toujours à la recherche de mieux. Lorsque j’étais chez Williams et que j’avais un accident, je savais que je devais tout donner si je voulais avoir une chance de conserver cette place. De même, je m’en serais voulu chez Williams si je n’avais pas tout donné."
"De même, à Singapour, je savais que c’était le dernier tour et que si j’y allais doucement, et que Lewis me dépassait, je m’en serais voulu tout autant. Je pense donc que cela fait partie intégrante de la course."
Des corrections qui viendront avec l’expérience
Russell sait qu’il a des progrès à faire avec les risques qu’il prend et les résultats qu’il atteint, mais il estime que cela viendra avec l’expérience, ce qui lui manque pour le moment.
"Je pense que cela vient avec l’expérience et le fait d’avoir des années et des courses à son actif. On ne peut pas changer le passé, c’est aussi simple que cela, et nous passons à la prochaine course, c’est derrière nous."
"Je pense que dans la vie, on peut laisser ces échecs s’installer, on peut y penser trop et les laisser nous consumer. Mais en fin de compte, cela n’apporte rien. Il faut donc avoir ce moment où l’on est abattu, où l’on se lève un matin, où l’on met ses vêtements et ses chaussures et où l’on repart."
"Même si j’avais terminé la course en troisième position, j’aurais probablement été amèrement déçu d’avoir manqué la victoire parce que, vous savez, nous avons tout donné pour cela. Donc, oui. Cela fait partie intégrante du fait d’être au sommet de son art."