L’avenir de Lewis Hamilton s’écrira-t-il encore avec Mercedes F1 ? Les spéculations continuent évidemment dans les médias et sur les réseaux sociaux tant les discussions entre les deux parties trainent en longueur.
Où se situe la vérité concernant les complications ? Toto Wolff avait lui-même admis en décembre que la partie salariale n’était pas la plus plaisante à négocier en ce moment avec son pilote mais à quel point les deux parties sont éloignées ? S’agit-il aussi d’une question de longueur du contrat ? Du statut de Lewis Hamilton au sein la marque pendant et après ce contrat ?
Toutes les hypothèses sont sur la table pour expliquer pourquoi, à moins de deux mois des essais, aucun contrat n’a été signé.
Mercedes a en tout cas décider de s’en amuser. Ainsi, sur son compte Twitter, elle poste l’image d’un style Mercedes F1 à vendre sur sa boutique avec, en légende : "vous ne savez jamais quand un stylo peut devenir utile".
Mais Lewis Hamilton n’a pas un ton aussi humoristique. Il ne parle absolument plus de Mercedes dans tous ses posts depuis le 1er janvier, son premier jour sans contrat. Il a toutefois réagi à certaines demandes de ses fans en indiquant qu’il y avait "beaucoup de travail en cours en coulisses. Beaucoup de choses qui bougent mais je tenais à vous dire que je vais bien, je suis en forme et je suis fort sur le plan mental dans ma propre bulle actuellement."
Du côté des commentateurs, la situation de Lewis Hamilton continue à faire parler. Pour l’ancien pilote de F1, Christijan Albers, si c’est une histoire d’argent, Hamilton doit faire des concessions.
"Qu’est ce que 10 millions de plus pour lui si c’est là que ça coince ? Le monde est en feu. Il doit réaliser que son business model ne fonctionne plus. Et ce n’est pas très bon pour son image non plus. De plus, je pense que la prestation de George Russell à Sakhir a bien mis un coup de couteau dans ses plans pour demander toujours plus."
Quant à Arturo Merzario, le pilote peut-être mieux connu pour avoir sorti Niki Lauda des flammes en 1976, il convient que la performance de Russell est aussi le "problème fondamental" qui a conduit au retard actuel dans les négociations.
"Peut-être pensait-il qu’un remplaçant aurait plus de mal que ce que Russell a montré à Sakhir."
"Ce n’est probablement pas loin de la vérité que Hamilton ne veut pas d’un coéquipier comme ça. Pour lui, avoir Valtteri Bottas à ses côtés est bien meilleur. Tout le monde en course connaît la règle selon laquelle votre premier adversaire est toujours votre coéquipier dans la même voiture. Mais Hamilton a besoin de reconnaitre que les choses changent. Tôt ou tard, en tant que pilote, vous arrivez au point où les plus jeunes vous dépassent. C’est comme ça dans chaque travail - pourquoi devrait-il en être autrement en Formule 1 ?"