Le directeur de l’équipe Mercedes F1, Toto Wolff, pense que son équipe se sent davantage dans le match avec Red Bull après sa victoire au Grand Prix de Grande-Bretagne.
Après avoir introduit des améliorations à Silverstone, l’équipe a été la plus rapide en qualifications pour la première fois depuis le Grand Prix d’Espagne. Mercedes a remporté la course à la suite de la collision au premier tour. Cela a réduit l’avance de Verstappen au championnat à huit points.
Mais Wolff se dit encouragé par les progrès réalisés sur la W12, ce qui va aider à la lutte pour le titre.
"Je pense que nous sommes plus rassurés qu’avant de venir sur ce circuit. La voiture a fonctionné comme prévu," explique l’Autrichien.
"Silverstone est une piste avec des virages rapides et à grande vitesse sur lesquels notre voiture s’est toujours sentie heureuse. Nous allons donc voir ici à Budapest, qui a été plus difficile pour nous dans le passé, comment nous allons nous comporter en qualifications et en course. Pour l’instant, ce n’est pas trop mal."
De quoi croire à nouveau en une lutte plus serrée après la pause estivale.
"Il y a 23 courses et nous ne sommes pas encore à mi-parcours. Il est trop tôt pour faire des suppositions pour savoir si nous sommes dans le match ou non. Mais on sent davantage nos chances après Silverstone et cette première journée au Hungaroring."
Ce championnat va aussi se jouer au mental entre les deux pilotes n°1 de Mercedes F1 et Red Bull. Wolff rassure déjà sur l’état d’esprit de Lewis Hamilton.
"Il n’a pas été affecté par les retombées de sa collision. Nous nous connaissons assez bien et notre communication est constante et transparente. Et à aucun moment il n’y a eu de négativité autour de quoi que ce soit qui aurait pu l’affecter ou m’affecter."
"Quand nous avons parlé, il s’agissait davantage d’évaluer notre performance après Silverstone et avant la Hongrie. Ce qui s’est passé dans les médias, ça ne l’a pas perturbé."
"Il est très robuste et résistant parce que l’histoire l’a rendu comme ça. Nous avons beaucoup parlé, mais cela ne faisait pas partie de nos discussions. Ou plutôt ce n’était pas une grande partie de nos discussions."