Mercedes F1 a dû reporter l’introduction de sa W14 repensée avec ses grosses améliorations apportées au Grand Prix de Monaco, après l’annulation d’Imola.
Ce n’est bien sûr pas idéal de faire débuter de nouvelles pièces sur un circuit urbain aussi étroit et sinueux mais l’équipe allemande a confirmé qu’elle le ferait.
Cela met évidemment en retard les ingénieurs dans la compréhension de la voiture. Toto Wolff, le directeur de l’équipe, espérait avoir une idée de la façon dont les pièces fonctionnaient à Imola, sur un circuit plus conventionnel.
"Bien sûr, nous aurions aimé voir comment nous nous en sortions avec la nouvelle voiture à Imola. Lorsque vous repensez complètement une voiture, vous voulez savoir ce que le package d’évolutions peut faire."
"Malheureusement, défier Red Bull n’arrivera pas de si tôt. Mais j’espère un grand pas en avant. Nous avons dû réagir à la supériorité de Red Bull avec ces nouveautés. Parce que nous ne pouvions pas trouver de solution pour rendre l’ancienne F1 plus performante, nous avons repensé le soubassement avec l’effet de sol, la carrosserie et la suspension des roues avant."
"Il n’y a pas de miracles en Formule 1. Nous n’irons pas une demi-seconde plus vite maintenant, mais j’espère que nous aurons moins de problèmes et que nous pourrons continuer à travailler avec une voiture compétitive. Jusqu’à présent, elle a été trop rigide et têtue."
Quant au fait de rouler à Monaco avec les évolutions, Wolff l’admet : "Monaco n’a rien à voir avec un circuit classique. C’est pourquoi nous ne saurons pas ce week-end si ce que nous avons changé sur la voiture fera réellement quelque chose."
C’est aussi une période chargée pour Wolff qui doit signer un nouveau contrat avec Lewis Hamilton. Et ce alors que des rumeurs continuelles d’un départ vers Ferrari ou à la retraite se poursuivent... La presse italienne avance qu’un contrat en or pour Hamilton (plus de 50 millions d’euros par an) aurait été proposé par Ferrari.
"Ces rumeurs reviennent tous les deux ans lorsque nous devons signer un nouveau contrat. Mais rien de tout cela n’est vrai. Nous discutons normalement, sans aucune pression de temps. Je l’ai dit aussi, les négociations sont difficiles avec Lewis. C’est juste inconfortable que deux amis, deux frères de sang qui ont traversé vents et marées pendant dix ans, doivent soudainement discuter d’argent."
"Je suis fermement convaincu que nous nous retrouverons, il n’y a pas un millimètre de doute en moi. Je ne peux rien imaginer d’autre que Hamilton continue à courir et avec nous. Si nous donnons à Lewis une voiture compétitive, il gagnera pendant longtemps."