Mercedes F1 a passé le cap de la mi-saison en Autriche sans victoire encore cette année et les espoirs d’en remporter une ont été un peu douchés en France, alors que l’équipe s’attendait à être performante face à Red Bull et Ferrari.
Lewis Hamilton doute maintenant que cette victoire peut arriver dans les 10 dernières courses restantes mais a jugé que ce n’était pas impossible.
Lorsque l’AFP demande à Toto Wolff s’il s’attendait à avoir un tel début de saison sans victoires, une première depuis 2011, il répond : "on a toujours su qu’un jour, ça serait plus compliqué."
"On a eu huit années avec des grands succès, on a repoussé les limites comme jamais dans aucun sport, en gagnant huit fois de suite le championnat du monde. Mais on n’a toujours été préparé à ce qu’un jour, on se retrouve face à des difficultés, et maintenant on est dans cette situation."
"Gagner cette année ? Avant le Paul Ricard, j’aurais dit oui. Aujourd’hui, on se demande pourquoi on est à une seconde de Max Verstappen, à 6/10e de Ferrari, c’est loin pour pouvoir rêver de gagner des courses."
"En Formule 1, le chrono ne ment jamais et aujourd’hui il dit qu’on n’est pas rapide. C’est comme ça, on s’est planté mécaniquement, on s’est planté aérodynamiquement, ce n’est jamais une seule chose, c’est une combinaison."
Comment garder Lewis Hamilton motivé ? Il semble en tout cas jouer son rôle de soutien à fond pour remonter la pente.
"Cela ne me surprend pas, encore plus son professionnalisme dans l’analyse des datas, des séances, c’est clair, lucide, transparent, calme. C’est impressionnant, même pour un septuple champion du monde. En interne, il n’y a aucun signe d’énervement. Aucun. Au contraire, plus c’est difficile plus il est calme."
"Il adore ce qu’il fait, parler du développement, aider l’équipe. Je ne le vois pas quitter la F1 bientôt."
Wolff concède maintenant que "c’est terminé pour le titre."
"Ca serait bien pour le sport que Leclerc puisse continuer à jouer le championnat jusqu’à la fin. Charles est un pilote exceptionnel, une super personnalité, il mérite de gagner. Je ne sais pas si ça lui sert à quelque chose mais si je pouvais choisir ce serait lui."