Mercedes F1 sait très bien qu’elle ne va pas à Melbourne ce week-end pour gagner avec Lewis Hamilton ou George Russell, la W14 est encore loin du compte par rapport à la Red Bull.
Mais Toto Wolff, le directeur de l’équipe, voit des signes "encourageants", à la fois en piste et hors piste. Le but est clair : minimiser les dégâts en termes de résultats en attendant que les premiers gros développements sortent de Brackley et confirment, en piste, que la nouvelle direction prise se traduise en dixièmes gagnés.
"Les progrès que nous avons constatés en Arabie saoudite étaient encourageants," souligne l’Autrichien.
"Nous avons maximisé le package que nous avions et marqué de solides points. Plus important encore, nous avons continué à apprendre et à mieux comprendre la W14 et notre direction de développement. Tout le monde à l’usine a travaillé dur pour transformer ces apprentissages en performance."
Wolff affirme que Brackley avance dans la bonne direction.
"Les signes que nous voyons à l’usine sont prometteurs. Nous devons cependant y aller étape par étape et ne nous laisserons pas emporter tant que nous n’aurons pas vu la performance se traduire en temps au tour en piste. L’ordre hiérarchique derrière Red Bull est serré, avec de petites marges ayant un effet important sur les places et donc les points marqués. Il reste un écart important à l’avant et c’est finalement ce que nous souhaitons combler."
En attendant, il faut continuer à courir avec la W14 actuelle, qui a pris la direction de Melbourne.
"Nous attendons l’Australie avec impatience. C’est un pays de sport automobile avec une grande tradition pour la course, et les fans sont super passionnés. L’Albert Park est un circuit aux caractéristiques uniques, et il va falloir travailler dur pour y adapter la W14."
"Comme toujours, nous chercherons à maximiser la voiture que nous avons et à marquer autant de points que notre potentiel le permet actuellement. Nous ne sommes pas là où nous voulons être - mais cela ne nous empêchera pas de courir à fond et de donner tout ce que nous avons."