Lewis Hamilton ne s’inquiète pas autant que son patron de la mauvaise performance de Mercedes en Autriche, un peu prévue avant le week-end à cause de l’altitude et de la chaleur.
Les problèmes de refroidissement de la W10 ont obligé les pilotes à rouler jusqu’à 400 mètres par tour en roue libre, ce qui a pénalisé les chronos en course.
"Je ne pense pas que nous avions besoin d’un mauvais week-end pour nous dire que nous devons nous remettre au travail. Parce que le travail ne s’est jamais arrêté. Personne n’a été complaisant même après toutes nos victoires du début de saison," estime le quintuple champion du monde.
"Nous savions que ce week-end serait difficile mais il l’a probablement été un peu plus que prévu. Mais nous n’avons rien sous-estimé, tous les gars ont travaillé autant que possible pour minimiser les impacts de la chaleur et de l’altitude."
La Hongrie et le Mexique pourraient donc faire peur à Mercedes ?
"Je n’ai aucune idée, honnêtement. Je n’ai pas demandé à l’équipe parce que nous n’avions pas eu ce genre de problèmes avant aujourd’hui. Parmi les circuits ’chauds’ de l’été il y a Budapest oui. On ne sait pas, je ne pense pas que nous allons avoir de la canicule partout. Et oui, le Mexique pose un autre défi avec moins d’air en altitude. Mais je ne suis pas trop inquiet."
Toto Wolff est plus pessimiste lui : "j’espère vraiment que nous aurons une météo typiquement britannique à Silverstone, c’est-à-dire pas trop chaude, ce qui nous laissera un peu plus de temps pour régler nos problèmes. Parce que oui, c’est un problème. Nous n’avons pas le choix, pas d’alternative : il faut régler cela pour les courses européennes qui seront chaudes, Hockenheim pourrait l’être, Budapest le sera surement. Il n’y a pas d’autre option."