L’altitude élevée, la faible densité de l’air, et enfin la chaleur : ce cocktail de conditions particulières fait du Grand Prix du Mexique un rendez-vous particulier pour le paddock. Ces dernières années, Haas a même plus souffert que d’autres, et cette année encore, Kevin Magnussen ne s’attend pas à des miracles.
« Mexico s’est révélé difficile pour nous par le passé » admet le Danois. « La surface de la piste et le peu d’appui signifient que nous souffrons plus avec les pneus. Je ne sais pas ce que nous pourrons faire sur le plan du pilotage, mais nous avons fait quelques bons progrès dans la compréhension de notre voiture cette année. J’espère que ça ira mieux. »
En 2017 cependant, il y eut du mieux pour Haas au Mexique. Kevin Magnussen, bien que parti 18e, avait même tenu tête à Lewis Hamilton en fin d’épreuve pour obtenir la 8e place.
« L’édition 2017 fut bonne pour nous, même si nos qualifications ne le furent pas. Nous avions comblé un peu notre retard durant les premiers tours de course, et notre constance fut bonne dans la voiture. On avait pu emmener les pneus au bout de leur durée de vie, sans trop perdre en performance. Durant les derniers tours, Lewis n’avait vraiment pas le rythme pour me doubler. Oui, cette course fut meilleure pour nous pour une raison ou une autre. Nous verrons si nous pourrons rééditer une pareille performance cette année. »
Ce week-end sera spécial pour Kevin Magnussen pour une autre raison : il s’agira de son 100e Grand Prix en F1. Quel serait son meilleur souvenir en F1 à cette date ?
« C’est bien sûr ma première course, à Melbourne en 2014, avec McLaren [2e place après la disqualification de Daniel Ricciardo]. Votre première course en F1 est toujours spéciale. Tout est excitant et nouveau. C’est là que vous réalisez que votre rêve devient réalité. Après, vous vous y habituez, mais ce premier week-end est vraiment spécial. »
Le Grand Prix suivant, aux États-Unis, sera lui aussi spécial pour Haas, une écurie à capitaux américains…
« Le plan est d’aller directement de Mexico à Houston [près d’Austin]. Nous irons voir la NASA. Je n’y ai jamais été. J’ai hâte de le faire. Ensuite, nous irons à Austin, en profitant un peu de ce road trip. »