Après avoir abandonné au Grand Prix des États-Unis, Esteban Ocon est déterminé à revenir dans les points au Mexique. Le Français possède d’ailleurs de bons souvenirs de l’Autodromo Hermanos Rodriguez où il avait obtenu une cinquième place en 2017.
Qu’avez-vous appris d’Austin ?
Nous devons retrouver notre dynamique après un week-end décevant à Austin. Ce n’était pas le week-end que nous espérions même si nous avons progressé à chaque séance. Nous l’avons toutefois analysé pour revenir plus forts au Mexique. Dans la lutte pour la cinquième place du Championnat Constructeurs, marquer régulièrement des points avec les deux voitures fera la différence et c’est notre objectif pour le Mexique.
Pourquoi aimez-vous courir au Mexique ?
C’est toujours agréable de visiter Mexico et son ambiance électrique. L’atmosphère est vraiment bonne quand la F1 s’y rend et je suis sûr que ce sera d’autant plus spécial cette année après le rendez-vous manqué de l’an dernier. Entre Austin et ici, j’ai pris un peu de vacances au Mexique et c’est un endroit génial. Après ce court repos, je me sens revigoré et prêt à attaquer ce week-end !
À quel point appréciez-vous le Circuit des frères Rodriguez ?
C’est un beau circuit où piloter. C’est assez difficile pour plusieurs raisons, mais principalement à cause de l’altitude affectant le groupe motopropulseur et compliquant la quête des réglages parfaits. En fait, les monoplaces sont réglées avec beaucoup d’appuis, mais les conditions nous donnent l’impression qu’il y en a très peu. La voiture semble légère, en manque d’adhérence, et tout le défi est de s’y habituer. Ce sera très différent d’Austin à certains égards, car la piste est beaucoup plus plate et lisse. J’y ai signé de bons résultats dans le passé, comme ma cinquième place en 2017, donc je ne vois pourquoi nous ne pourrions pas retrouver notre rythme et notre dynamique.
Est-ce plaisant de revoir de plus en plus de fans assister aux courses ?
Austin a mis la barre haute en matière d’ambiance cette année et c’était fantastique de voir autant de fans et de passionnés dans les tribunes le jour de la course. Cela fait une énorme différence de courir devant autant de monde comme le public apporte plus d’énergie. Le Mexique offre habituellement l’une des meilleures atmosphères de l’année. Piloter dans la section du stade est vraiment un moment fort et j’ai hâte de revivre cela cette année.