George Russell et Robert Kubica n’ont jamais encore couru sur le nouveau tracé de Mexico, et un défi notable les attend donc ce week-end. La situation sera plus complexe encore pour Robert Kubica, qui laissera sa place à Nicholas Latifi en EL1.
« J’ai hâte de me rendre à Mexico » anticipe tout de même le Polonais. « J’ai seulement eu la chance de conduire sur ce circuit dans sa configuration précédente, il y a plus de 10 ans, pour une démonstration, donc ce sera une nouvelle expérience pour moi. Mexico, c’est un endroit unique, car nous courons à très haute altitude (2200 mètres), donc le niveau d’appui sera bien moindre en raison de la densité de l’air. Je laissera mon volant à Nicholas pour les EL1, donc je devrai apprendre rapidement le circuit en EL2. »
« Mexico sera un week-end difficile pour tout le monde » craint déjà, pour sa part, le rookie George Russell, « en raison de l’altitude mais aussi de la chaleur. »
« Ce sera un week-end intéressant pour moi : je n’ai jamais piloté sur ce circuit, et j’adore toujours découvrir de nouvelles pistes. J’ai hâte de relever ce défi. »
Dave Robson, l’ingénieur de course en chef chez Williams, rappelle les principales difficultés corsées du tracé mexicain, pour Williams mais aussi pour toutes les autres équipes.
« Situé à plus de 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer, Mexico est un circuit délicat. L’aérodynamique de la voiture devient moins efficace et en dépit des longues lignes droites, la sensibilité à la traînée est seulement modérée. Le refroidissement de l’unité de puissance et des freins peut aussi être difficile. La plupart des équipes évalueront leurs options en EL1. »
« Pirelli a amené les pneus du milieu de sa gamme, un mélange déjà vu à Sotchi. Chauffer les pneus pourrait être difficile, surtout en EL1, mais ce devrait être plus facile au fur et à mesure du week-end. »
« Nous avons amené un nouveau concept d’aileron avant à Suzuka, et nous passerons le vendredi à mener des tests supplémentaires pour collecter d’autres données. »