La Formule 1 n’a pas pu aller aux Etats-Unis en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19, mais espère y retourner au mois d’octobre si la situation sanitaire le permet. Stefano Domenicali, le nouveau PDG de la F1, explique qu’il veut aussi aller à Miami, et que les discussions sont déjà bien avancées.
"Il y a des discussions qui ont lieu avec Miami, c’est vrai" a expliqué Domenicali. "Je peux vous dire que notre stratégie pour l’avenir est d’être plus présents aux USA avec plus d’un Grand Prix."
"Austin et le Texas ont été très importants ces dernières années dans notre calendrier, et ils continueront à l’être pour l’avenir, nous discutons le renouvellement du contrat avec eux."
"Bien sûr, Miami est un endroit que nous regardons, je ne peux pas en dire plus mais il y a un gros intérêt des deux parties pour faire quelque chose là-bas. Nous allons travailler ensemble pour voir s’ils peuvent dire quelque chose bientôt, ou si nous pouvons confirmer cela plus tard."
Si l’accord avec Miami, qui a toujours posé des problèmes par son voisinage, ne pouvait pas se faire, Domenicali ne s’inquiète pas et sait que la F1 pourrait trouver refuge ailleurs. Mais la ville de Floride reste prioritaire et le stade de l’équipe de NFL des Dolphins est toujours une alternative sérieuse.
"Il existe d’autres possibilités aux États-Unis. Miami est la ville la plus avancée en termes de discussions. Il y a d’autres discussions qui concernent d’autres régions d’Amérique, mais elles ne sont pas au niveau où je peux en dire plus et assurer que ça va dans le bon sens."
"Je pense que dans les deux prochains mois, nous allons décider de ce que seront les discussions possibles concernant le pays, avec une éventuelle rotation ou une stabilisation avec deux courses fixes. C’est donc un travail en cours mais je peux garantir qu’il y a maintenant un grand intérêt pour les États-Unis en Formule 1."
"Ce que nous devons faire, c’est alimenter les États-Unis en nouvelles de la Formule 1 tous les jours. C’est mal d’aller là-bas une semaine, de mettre les gros moyens une semaine avant la course d’Austin et de se taire ensuite. Ce que nous avons déjà mis en place, c’est un plan de communication solide."
"Il doit être continu aux États-Unis. Il faudra beaucoup de temps pour que ça démarre en termes d’investissement, mais le retour sur cet investissement sera énorme. Cela fait partie de notre campagne de communication mondiale stratégique que voulons promouvoir cette année."