L’ancien propriétaire de l’équipe Jordan, Eddie Jordan, a affirmé qu’il avait été "confus" par la gestion du directeur de course de la F1, Michael Masi, du redémarrage après la voiture de sécurité lors du Grand Prix d’Abu Dhabi.
Bien que Masi ait initialement déclaré que les voitures à un tour ne pouvaient pas doubler, il a rapidement modifié ses instructions pour laisser passer les cinq pilotes entre les rivaux pour le titre. Les trois autres n’ont pas eu cette opportunité.
Jordan a soutenu la décision de Masi de ne pas suivre ce protocole en permettant à la course de reprendre et de ne pas finir derrière la voiture de sécurité.
"C’est à sa discrétion et les règles sont assez claires. C’est dans l’article 15.3 donc je ne comprends pas pourquoi cela en fait tout une histoire."
"Tout d’abord, aucune équipe ne veut terminer un Grand Prix sous une voiture de sécurité. C’est un fait. Par conséquent, il a essayé de terminer la course comme il le fallait. Il avait besoin de finir la course si les conditions le permettaient et c’était aussi vrai.
"Là où il a fait une erreur, c’est qu’il a perturbé les équipes en disant que les voitures doublées entre Max Verstappen et Lewis Hamilton n’allaient pas pouvoir dépasser la voiture de sécurité pour donner aux deux protagonistes une course claire et se battre pour le titre."
"Je ne comprends pas pourquoi il a fait ça. C’est le seul tort. Mais la décision est bonne et cela ne doit pas jeter de l’ombre sur le titre de Max."
Tournant son attention sur les messages de Christian Horner et Toto Wolff à Masi pendant la course, Jordan a ajouté : "Cela ne s’est jamais produit de mon temps. Et ce n’était pas diffusé à la TV !"
"Dans le football, vous n’allez pas voir un arbitre pour lui dire qu’il se trompe et dire plein de mauvaises choses, sinon vous vous faites expulser. C’est la même chose dans le rugby et dans tous les autres sports."
"Je ne comprends pas comment il y a une communication ouverte entre les directeurs d’équipe et le directeur de course. Pour moi, c’est une erreur fondamentale."