Mick Schumacher a déjà pu passer une 1ère année en Formule 1, mais celle-ci s’est déroulée essentiellement au fond du peloton, faute de pouvoir disposer d’une Haas F1 assez compétitive pour venir se battre pour des points en 2021.
Mais le pilote a bien entendu pris ses marques, de la confiance et pu avoir des points de comparaison. Peut-il aujourd’hui affirmer qu’il serait plus rapide dans une Mercedes F1, qu’il pourrait gagner avec ?
"Tout le monde mérite sa place en Formule 1, les 20 pilotes qui y sont. C’est la première chose, le niveau est très relevé, la sélection beaucoup plus dure avec la superlicence et les points à cumuler. Mais vous ne savez si vous pouvez gagner une course dans une Mercedes qu’une fois que vous y êtes réellement. Il serait présomptueux d’affirmer que n’importe qui peut gagner avec sans y être."
"Je ne suis probablement pas en F1 depuis assez longtemps pour en juger. En fin de compte, nous avons tous des bons et des mauvais jours. Tout le monde a un talent différent parce que nous avons grandi différemment. Nous avons tous eu des expériences différentes dans les catégories juniors et elles nous ont façonnés. C’est pourquoi nous sommes tous différents types de pilotes."
George Russell était dans une situation similaire à la sienne chez Williams il y a deux ans. Il a roulé en fond de peloton, sans véritable duels, mais il a réussi à se démarquer au fur et à mesure. Est-ce que ces luttes lui manquent ? Et peut-il se montrer sous son meilleur jour sans elles ?
"Oui, ça me manque déjà. Mais nous ne sommes pas aussi loin que Williams en 2019, donc nous avons encore quelques coups dans notre jeu. Bien sûr, je veux plus, j’espère pouvoir apprendre et me développer en F1 avec des luttes en 2022 et me démarquer aussi."
"Je me concentre sur l’année à venir. Tout le reste, les top teams, c’est trop loin encore. Je dois d’abord faire du bon travail. Si c’est le cas, alors je regarderai plus loin."
En attendant, Schumacher a surtout eu à gérer des déceptions...
"Cela ne me hante pas très longtemps. Bien sûr, il est important de voir quelles sont les choses négatives et d’en tirer des leçons, mais j’essaie généralement de penser positivement. Prenons l’exemple du Mexique. J’étais déjà ’out’ après le premier virage, mais nous étions assez proches du peloton avant. En termes de secteurs, nous aurions pu terminer 15e ou 16e de la qualification. Nikita (Mazepin) n’avait pas l’air trop mal à certains moments de la course. J’ai donc retiré cette impression du Mexique."
Et quand il s’agit d’erreurs personnelles comme ses accidents à Monaco ou en Hongrie qui lui ont coûté les qualifications ?
"Oui, j’y arrive aussi, cela fait partie du sport auto. Ce qui est arrivé est arrivé. Cela ne changerait pas même si je m’énerve pendant des jours. Ma devise est donc de regarder vers l’avenir le plus rapidement possible afin que je puisse me concentrer sur ce qui est important."