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Montezemolo admet avoir ’sous-estimé’ les difficultés de l’hybride

Il se dit responsable des difficultés de Ferrari

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Luca di Montezemolo estime que la situation de crise dans laquelle se trouve Ferrari aujourd’hui lui est en partie imputable. En effet, il était à la tête de la marque lors de la préparation de l’ère hybride, et il juge avoir très mal abordé cette nouvelle technologique, qui est encore aujourd’hui une des raisons des difficultés de la Scuderia.

"J’étais président quand il a été décidé de passer à l’hybride" a déclaré Montezemolo au journal Il Resto del Carlino. "J’ai accepté car le virage vert de l’industrie était aussi une nécessité dans le sport automobile."

"Mais j’ai sous-estimé le déficit italien, y compris le nôtre, celui de Ferrari, en termes de technologies qui ne faisaient pas partie de notre background culturel. Félicitations à ceux qui ont été plus forts, mais c’est pour cette raison précisément que je pense que l’on doit regarder vers l’avant."

John Elkann a expliqué que la Scuderia ne reviendrait pas au sommet avant 2022, mais Montezemolo pense qu’il est délicat de donner un planning de retour à la compétitivité.

"Je n’aime pas fixer des dates. Cela n’a pas de sens et ce n’est pas juste pour les fans, qui ont le droit d’espérer un retournement de situation plus rapide. Ferrari doit faire des choix nécessaires avec une crise si profonde. Au moins, il y a la garantie du pilote, car [Charles] Leclerc a déjà montré qu’il est un pilote de pointe."

L’ancien bras droit d’Enzo Ferrari soutient Mattia Binotto, directeur de l’équipe italienne et souvent pointé du doigt pour la crise dans laquelle s’est enfoncée Ferrari ces derniers mois.

"Binotto est un de mes gars. Je répète souvent qu’il a besoin d’être soutenu. Il ne peut pas être esseulé. Je sais très bien que la F1 a beaucoup changé, ce n’est plus ce que c’était il y a 20 ans, ni même dix ans."

"Mais ce qui reste la même chose, c’est que lorsqu’un équipe est en difficulté, elle doit protéger ses hommes en ajoutant les compétences nécessaires depuis l’extérieur."

Il rappelle que Ferrari a mis plusieurs années à gagner avec Michael Schumacher, et qu’elle était constituée de bien d’autres piliers que l’Allemand : "L’équipe Ferrari de Schumacher, ce n’était pas que Schumacher. Nous avions le groupe numéro 1 dans tous les domaines."

"De Jean Todt à Ross Brawn, de Stefano Domenicali à Paolo Martinelli, en passant par Rory Byrne. Et en dépit de leurs compétences, nous avons souffert plusieurs années avant de pouvoir célébrer nos résultats."

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