L’ancien président de Ferrari, Luca di Montezemolo, a révélé qu’il ne supporterait pas les plaintes de Charles Leclerc à la radio, après avoir entendu le Monégasque remettre en cause la stratégie de la Scuderia à Singapour.
Celui qui a longtemps présidé une équipe engageant Michael Schumacher et Rubens Barrichello, qui était ouvertement numéro 2 de l’Allemand, explique qu’il a déjà rappelé ses pilotes à l’ordre.
"Si Leclerc s’était plaint comme ça auprès de moi, il aurait entendu quelques mots dans mon bureau" a déclaré l’ancien président. "Je peux me rappeler d’une situation avec Rubens Barrichello, qui était énervé de devoir laisser la place à Schumacher en Autriche."
"Je lui ai dit ’tu feras ce qu’on te demande de faire et c’est comme ça’. Ce que je peux dire à Leclerc, c’est qu’il est l’un des meilleurs de sa génération."
En revanche, di Montezemolo pense que certaines histoires sont déformées par des médias qui, parfois, ne connaissent pas assez leur sujet : "Beaucoup des gens qui parlent de la Formule 1 connaissent peu le sport. Comme quand on me demande de comparer Schumacher à [Niki] Lauda. Ce sont des générations différentes."
Interrogé sur ce qu’il manque à Ferrari pour revenir au sommet de la Formule 1, 12 ans après son dernier titre pilotes, l’Italien s’amuse : "Mon retour".