Le paddock du circuit Gilles Villeneuve, théâtre du Grand Prix du Canada, a été intégralement refait cette année. L’ancien paddock a été détruit en juillet dernier, ce qui n’a pas été sans émouvoir François Dumontier, le promoteur de l’événement, qui avoue avoir été heureux de lancer ce chantier.
"Je me souviens très bien de la date" se souvient Dumontier au sujet de la destruction de l’ancien paddock. "C’était le 3 juillet et il faisait très chaud. Oui, ça m’a fait un petit quelque chose d’assister à la destruction des garages, mais j’étais aussi soulagé de voir que les travaux pouvaient enfin commencer."
Il révèle que la rénovation des stands et du paddock n’est pas un projet datant de deux ou trois années, mais bien d’une grosse décennie. Il revient aussi sur la fierté de la ville face à ce projet : "De mémoire, on en parle depuis longtemps. Dès 2007, on avait déjà des plans."
"Il n’y a aucune gêne pour Montréal. Nous passons à un autre niveau. Le Grand Prix du Canada fait maintenant partie des ligues majeures. J’ai très hâte d’accueillir la grande visite et de montrer nos nouvelles installations aux divers intervenants de la F1. Ça faisait des années qu’ils souhaitaient des changements. Ils seront tous comblés, tout autant que les spectateurs."
Les travaux ont terminé au dernier moment, mais Dumontier n’a pas été inquiet pour leur achèvement, en dépit de retards conséquents : "L’hiver a été rigoureux, ce qui s’est aussi avéré un casse-tête pour les employés affectés au chantier. Par contre, je n’ai jamais été inquiet. Je savais que le tout serait terminé à temps. Et c’est le cas. Nous sommes prêts et j’en suis très fier."
Après quelques luttes de pouvoir au sein de la mairie, qui ont directement menacé l’événement, la sérénité est revenue : "On peut maintenant penser à l’avenir. On est là pour longtemps. On n’a pas fait ces travaux pour perdre le Grand Prix en 2029."
"Je pense que la F1 a besoin de Montréal, et l’inverse s’applique aussi. Quand nous avons perdu notre course en 2009, tout le monde souhaitait son retour au calendrier l’année suivante. Et c’est ce qui est arrivé."