Les performances d’Alfa Romeo sont en déclin depuis plusieurs courses. Il faut donc impérativement que l’écurie italo-suisse rebondisse à Montréal… Et cela tombe bien : sur cette piste canadienne, l’unité de puissance Ferrari devrait aider les monoplaces blanches à faire un petit pas en avant. Mais jusqu’à quel point ?
« La piste de Montréal devrait nous convenir » reconnaît Kimi Räikkönen. « Mais pour être honnête, cette saison, pas grand-chose ne s’est véritablement passé comme prévu. J’espère que nous pourrons bien faire fonctionner les pneus et si c’est le cas, nous devrions alors pouvoir tirer le plein potentiel de la voiture. »
« 9e au classement des constructeurs, ce n’est définitivement pas la place où nous devrions être. »
Kimi Räikkönen devrait, une fois encore, incarner les plus grands espoirs d’Alfa Romeo, car de son côté, Antonio Giovinazzi aura fort à faire : il découvrira le complexe tracé canadien.
« J’ai vraiment hâte de courir à Montréal pour la première fois de ma carrière. J’ai eu deux bonnes semaines pour recharger mes batteries, je suis allé sur le Giro et au Grand Prix Moto au Mugello, et maintenant, je suis pleinement requinqué pour revenir dans le cockpit. »
« Le circuit de Montréal a proposé plein de courses intéressantes par le passé. Il y a de bonnes opportunités pour réussir un dépassement, donc j’ai hâte de connaître un dimanche amusant. J’espère que nous pourrons obtenir les résultats que nous méritons. »
Frédéric Vasseur, le directeur d’écurie, estime, comme Kimi Räikkönen, que le tracé de Montréal devrait être bien plus favorable que celui de Monaco pour Alfa Romeo.
« Nous abordons Montréal avec confiance. La piste devrait nous convenir et ici, on peut dépasser – et nous avons souffert pour dépasser lors des dernières courses, en dépit d’un bon rythme le dimanche. »
« A chaque week-end, nous progressons dans la compréhension de notre voiture, pour débloquer son potentiel sur le plan du rythme, mais exécuter un week-end de course sans commettre une seule erreur, c’est toujours la clef. »
« Le milieu de grille est si serré, avec seulement 5 points entre la 5e et la 9e place du classement des constructeurs, que chaque erreur vous coûte très cher. Mais nous savons que nous pouvons marquer des points à Montréal et progresser au classement. »