Stefano Domenicali, PDG de la F1, a prévenu ce week-end le Grand Prix d’Italie qu’il était sous pression, et que la discipline se penchait sur les moyens de faire de la place à de nouveaux lieux non européens dans le calendrier surchargé des courses.
"Le niveau de l’offre augmente" a déclaré Domenicali. "La vraie question qui devra être abordée au niveau politique est de comprendre l’avenir de la F1 en Italie. C’est une question qui sera abordée à court terme."
"Sera-t-il encore possible d’investir dans deux GP, à Imola, que je remercie d’avoir été prêt l’année dernière, et à Monza. Ou seulement l’un des deux ? Nous devons évaluer si nous voulons maintenir la plate-forme de la F1 au centre des investissements d’infrastructure du pays."
"Je tiens également à remercier Imola, parce que les organisateurs étaient prêts à prendre un risque dans un moment difficile comme celui du COVID, confirmant ainsi qu’ils ont respecté l’engagement pris."
"Nous devons aussi nous adapter à notre époque"
Monza va effectuer des travaux importants sur son complexe dès maintenant, pour montrer sa bonne foi à la Formule 1 : "Ils m’ont confirmé que les travaux de rénovation de l’installation commenceront après la fin du Grand Prix. C’est une étape importante car l’année prochaine, il faudra donner un signal d’amélioration."
"La valeur historique de Monza ne fait aucun doute, mais nous devons aussi nous adapter à notre époque en termes de services, qui doivent être en phase avec les prix payés par ceux qui viennent sur le circuit. D’ici un an, nous aurons des idées claires sur l’avenir."
Domenicali explique qu’il faut que les circuits présents depuis longtemps se montrent aussi impliqués que les nouveaux tracés : "Il y a des pays qui ont fait d’énormes investissements, construisant des infrastructures en fonction de leurs possibilités financières."
"Mais il y a aussi d’autres aspects qui pèsent sur l’évaluation d’un événement, et je pense qu’en termes de divertissement, ce que nous avons vu le week-end dernier à Zandvoort est un très bon exemple. La façon dont le public a été diverti était incroyable."
La Première ministre Giorgia Meloni était à Monza ce week-end, et le président de l’Automobile Club d’Italie, Angelo Sticchi Damiani, aimerait de l’aide : "Ce Grand Prix sur le plus vieux circuit s’arrêtera en 2025 si les institutions ne nous aident pas. Nous ne pouvons pas le faire seuls. Je ne peux pas signer des contrats et m’engager jusqu’en 2030 si je n’ai pas de garanties."