Fin 2022, Ferrari avait demandé à ce que Red Bull Powertrains ne bénéficie pas des avantages dédiés aux nouveaux motoristes pour la règlementation 2026.
Red Bull cherchait à être qualifié de "nouveau" fournisseur d’unités de puissance à partir de 2026, car cela leur aurait accordé plus d’heures de tests au banc par rapport à leurs concurrents existants, mais cette demande a été refusée.
Cela fait suite aux premières pressions de Ferrari mais les autres motoristes ont depuis rallié les rangs des Italiens : Mercedes et Audi d’abord, puis Alpine.
Les équipes ont fait valoir auprès de la FIA que bien que Red Bull Powertrains n’existe que depuis 2022 et ne fait qu’exploiter un moteur Honda déjà existant, elle possédait déjà beaucoup d’expertise et de connaissances qui leur donnaient une longueur d’avance sur une toute nouvelle entité comme Audi.
Les parties ont cité l’arrivée de recrues de haut niveau telles que l’ancien directeur de l’ingénierie moteur de Mercedes, Ben Hodgkinson, ainsi que cinq autres ingénieurs motoristes de haut rang de cette même équipe.
Red Bull Powertrains, qui sera rebaptisé Red Bull Ford Powertrains à partir de 2026, travaille également avec Honda jusqu’en 2025 et il a été avancé que les connaissances de Red Bull en matière d’hybride et d’électrification en F1 étaient si étendues qu’elles peuvent être considérées comme comparables à la concurrence.
Si Ford avait choisi de fournir une unité de puissance de manière indépendante, ils auraient eu droit aux heures d’essais supplémentaires, comme c’est le cas avec Audi.