La F1 a annoncé un plan ambitieux pour arriver à la neutralité carbone en 2030. Très engagé sur la question, Lewis Hamilton s’est même publiquement demandé pourquoi la F1 ne visait pas un objectif plus ferme encore, à horizon 2025.
En tout état de cause, Lewis Hamilton veut être un acteur et non un spectateur de cette révolution verte du sport. Il s’est dit prêt à travailler intensément avec Liberty Media sur la question.
« Je suis vraiment ouvert pour travailler avec Chase Carey, son équipe et la FIA. Je parle avec Chase depuis deux, trois ans, pour lui dire qu’il faut que nous fassions quelque chose. Nous n’avons pas encore trouvé quel serait mon rôle, mais ce serait autour de cela. »
« Ce n’est pas comme s’ils manquaient d’argent pour mettre en œuvre ces changements. Je sais aussi que les équipes veulent y participer. Je sais que mon équipe, Mercedes, y est prête. Je n’ai pas lu quelque chose concernant Ferrari ou toute autre équipe en particulier, mais peut-être qu’elles sont aussi partantes. »
« Nous devons avoir les mêmes ambitions, parce qu’il faudra que tout le sport s’implique pour arriver à ce changement. »
Cet objectif écologique n’est-il pas contradictoire avec la volonté de la F1 de s’étendre géographiquement – ce qui nécessiterait la construction de nouveaux circuits ? Pas forcément selon Lewis Hamilton…
« Quand vous vous rendez dans tous ces pays différents, surtout pour aller vers de nouvelles destinations où ils amènent un nouveau circuit, c’est super facile pour la F1 de mettre dans le premier contrat quelque chose disant que, dès le premier jour, cet évènement devra être durable. »
« Pour les autres circuits… ils ont plein de temps pour faire ce changement, surtout en prévision des années suivantes. Donc je ne vois pas pourquoi ça n’arriverait pas. »