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Newey : Rejoindre Red Bull était ’suicidaire’ pour sa carrière

L’ingénieur révèle l’étendue de son rôle en interne

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Adrian Newey a rappelé que sa venue chez Red Bull au milieu des années 2000 n’était pas une chose normale en Formule 1. Il quittait McLaren F1, où il venait de concevoir la première d’une lignée victorieuse de monoplaces, pour un team à la réputation peu sérieuse. A l’inverse, il est très heureux de la laisser dans la situation qu’est la sienne actuellement.

"Beaucoup de gens pensaient que c’était assez suicidaire à l’époque, fin 2005, de passer de McLaren, où nous avions gagné 10 courses, à cette nouvelle équipe qui, en vérité, avait la réputation d’être une équipe festive" se souvient Newey.

"Sachant où nous allions arriver, gagner la première course et faire un doublé avec Sebastian [Vettel] et Mark [Webber], puis remporter le championnat en 2010 et tout ce qui s’est passé depuis, quitter tout cela a été une décision très difficile à prendre."

"C’est une décision que je sentais qu’il fallait prendre pour toute une série de raisons, c’est une décision difficile parce qu’ils ont été ma famille et je me sens un peu, pas paternel, mais avec un certain degré de responsabilité, mais l’équipe est maintenant très mature."

"Elle est bien organisée, ce qui me donne l’occasion de m’éloigner et d’envisager de nouveaux défis, de nouvelles choses et de laisser l’équipe voler de ses propres ailes, ce qu’elle peut encore faire, j’en suis sûr."

Newey gérait "la technique, la culture, l’éthique, l’infrastructure"...

Frustré que son rôle ait été réduit par Christian Horner récemment, Newey rappelle ce qu’il faisait en interne, et avec quelles équipes il travaillait. Il insiste sur son rôle dans la culture de l’équipe et dans son éthique, et même dans le développement des infrastructures : "J’ai fait trois discours, ou quel que soit le nom qu’on leur donne."

"Un dans la salle d’ingénierie du circuit de Miami, un dans le garage et ensuite nous sommes rentrés à l’usine de Milton Keynes. C’était assez difficile et très émouvant pour moi parce que j’ai été chez Red Bull depuis plus ou moins le début et j’ai été impliqué de manière centrale avec Christian dans la façon dont il a développé l’équipe."

"Christian s’occupait de l’aspect général, moi de l’aspect technique et de la culture, de l’éthique, de la façon dont nous faisons les choses, de l’infrastructure, même de l’agencement des bâtiments, et ainsi de suite, j’ai été impliqué dans tout cela et j’ai pris un grand risque pour ma carrière."

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