Adrian Newey se souvient qu’il a fallu l’enchaînement de deux courses pour que Max Verstappen perde un peu pied en 2021 dans la lutte qui l’opposait à Lewis Hamilton. Mis sous pression par deux mauvais résultats, le Néerlandais a ensuite eu un comportement peu défendable au Brésil et en Arabie saoudite.
"Je pense que c’est peut-être un peu dans sa victoire au championnat en 2021. Lorsque l’intensité, en particulier après Silverstone, sur la piste, entre Lewis et Max est devenue si intense, je pense que Max avait des sentiments très forts sur l’accident de Silverstone" se souvient Newey.
"Et bien sûr, il était le leader du championnat avant Silverstone, puis il a été mis hors course, et ensuite plus ou moins hors course en Hongrie, quand il a été percuté par Valtteri [Bottas], pas du tout intentionnellement, mais il a quand même été frappé et n’a pratiquement pas marqué de points, donc il est passé de leader du championnat facile à sentir un peu plus de pression."
"Et Mercedes a réussi à trouver beaucoup plus de rythme dans sa voiture vers la fin de la saison. C’est donc toujours plus facile pour le chasseur que pour le chassé. Et Max commençait, je pense, à ressentir un peu de pression de la part du chasseur."
Au Brésil, il a sorti Hamilton de la piste, et a fait un brake test sur le pilote Mercedes F1 à Djeddah : "C’est pourquoi il a été, en réalité, probablement chanceux de ne pas être pénalisé pour sa conduite au Brésil. Je pense que cela n’a pas été clair, mais Max était probablement un peu hors d’usage au Brésil en vérité, donc je pense qu’il le ressentait un peu."
"Checo a commencé à se rapprocher, et si les coéquipiers se rapprochent, ce n’est pas parce que celui derrière accélère. C’était la même chose avec Fernando [Alonso] et Felipe Massa vers la fin de l’année 2010, ils se sont rapprochés soudainement, parce que le pilote de tête ressentait la pression."