Nicolas Todt (à droite sur la photo) a nié l’idée soulevée dans certains médias selon laquelle il utiliserait de sa puissance politique, et en particulier le fait qu’il soit le fils de Jean Todt, le président de la FIA, pour aider Charles Leclerc (à gauche, en 2018) à être promu numéro 1 chez Ferrari face à Sebastian Vettel.
"Je n’essaie pas de causer des problèmes" assure le manager. "Bien sûr, s’il y a quelque chose à discuter, je suis toujours là pour aider mon pilote. Mais je veux juste m’assurer qu’il soit en meilleure position possible, c’est tout."
Celui qui gère aussi la carrière de Daniil Kvyat rappelle qu’il n’a pas la mainmise sur le plateau de F1, bien au contraire : "J’ai deux pilotes sur 20 en Formule 1, ce qui n’est pas beaucoup. Quand je parle avec une équipe au sujet d’un pilote, c’est parce que je crois en lui."
"Je ne pense pas qu’une équipe ait déjà engagé un pilote à cause de mon père, je ne pense même pas qu’il connaisse tous les pilotes dont je gère la carrière. Charles est avec Ferrari car il est efficace en piste, ce qui est indéniable."