Bien que la Formule 1 soit toujours un sport tourné vers l’avenir, le paddock de la Formule 1 a fait une pause pour évoquer ce qui aurait été jeudi le 75e anniversaire du grand Niki Lauda.
L’un de ses amis et compatriotes autrichiens, Gerhard Berger, pense que l’absence de Lauda chez Mercedes F1 depuis sa mort en 2019 se fait sentir de manière palpable aujourd’hui.
"Il aurait tout fait pour s’assurer que Lewis Hamilton n’aille pas chez Ferrari," lance Berger.
"Cela l’aurait énervé – et il aurait pu l’empêcher."
Le Dr Helmut Marko était également d’humeur à se souvenir de son grand ami de longue date, qui, bien qu’il ait été un féroce rival de Lauda lors de ses dernières années, est également resté très proche du triple champion du monde dans les paddocks de F1.
"Niki a été mon compagnon constant tout au long de ma carrière," confie Marko, âgé de 80 ans.
"Il a toujours aimé jouer à l’égoïste et il était trop heureux de cultiver l’image de l’homme d’affaires dur. Mais au fond, c’était une personne bonne et généreuse."
"Il me manque beaucoup, beaucoup. Surtout nos petits-déjeuners ensemble. Comme moi, il allait toujours droit au but. Et bien sûr, il y avait des disputes."
"Mais deux types comme nous savent toujours se retrouver après une engueulade. Il a laissé un vide que je ne peux pas combler. Tout comme Dietrich Mateschitz. Principalement en tant qu’amis, mais aussi en tant que personnes charismatiques.
"Il n’y a personne dans le monde de la Formule 1 qui puisse rivaliser avec Niki en termes de personnalité, d’humour et de franchise. Il ne lui importait pas qu’il ait offensé qui que ce soit. Et il n’avait pas non plus besoin de contrat... comme moi !"