Comme l’an dernier, Lando Norris a de nouveau été très solide à Monaco pour McLaren : certes, le Britannique a perdu une place de justesse, à la sortie des stands, sur George Russell.
Mais il n’a pas grand-chose se reprocher : il ramène une excellente 6e place, avec de surcroît le point du meilleur tour en prime (il était très rapide en médiums en fin d’épreuve, après avoir profité de son arrêt gratuit suite à la grosse avance creusée sur l’Alpine de Fernando Alonso).
Et pourtant, Lando s’est fait peur notamment sous la pluie !
« Je ne peux pas décrire à quel point il est difficile de conduire une Formule 1 dans des conditions vraiment humides sur ce circuit. C’est l’une des choses les plus angoissantes et les plus effrayantes que j’aie jamais faites dans ma vie. »
« C’est tellement dur. Vous savez que vous voulez pousser parce que vous savez que les autres peuvent faire des erreurs, mais quand vous pensez comme ça, c’est aussi quand vous commencez à faire une erreur. »
« C’était difficile mais c’était quand même une bonne course du début à la fin, avec une bonne gestion des pneus. Il y a des choses que nous pouvons peut-être améliorer pour la prochaine fois parce que je n’ai pas l’impression que c’était une course parfaite de notre côté, au niveau de la stratégie et des choses comme ça. »
Ricciardo : "Je vais continuer à essayer de sourire"
La comparaison entre les pilotes McLaren est une fois encore (de trop ?) très douloureuse pour Daniel Ricciardo, qui a fini à peu près nulle part dans le peloton (13e), dans l’anonymat complet.
"C’était clairement difficile, c’est toujours dur de piloter à Monaco sous la pluie" a déclaré Ricciardo. "Nous sommes arrivés à un point où nous étions lents en pneus pluie, mais j’ai pensé que ce serait une perte de temps de passer les intermédiaires, et qu’on devait passer les slicks."
Ricciardo ne voit pas le bout du tunnel avec McLaren : "Ce n’était pas un bon week-end, je n’ai pas été rapide. Monaco dépend beaucoup de la position en piste, c’était très compliqué. Malheureusement, les expériences comme celle-ci se répètent depuis 12 mois."
"J’ai l’impression de pouvoir mieux les gérer, je vais continuer à sourire, ou essayer de sourire, mais je suis déçu au fond de moi. Je vais débriefer cela, je vais prendre quelques jours et prendre des moments loin du circuit pour me remettre en forme pour Bakou."
"C’est difficile, à Monaco il faut de la confiance avec la voiture. J’aime ce circuit, mais c’est ce dont il y a besoin, et je dirais qu’il reste des choses à régler. Ca fait un moment donc j’aimerais que ce ne soit plus le cas, mais c’est la réalité."
"Il y aura des circuits où ça ira bien dès le début, mais j’aurai aussi du travail sur d’autres. Je continuerai à essayer, je ne me laisserai pas abattre, mais j’aimerai ne pas avoir à me battre pour la 13e place."