Lando Norris a fait le bilan de ses deux années passées aux côtés de Daniel Ricciardo, et le Britannique n’a pas manqué de tacler l’Australien sur le fait qu’il ne le poussait pas dans ses derniers retranchements. Il espère trouver en Oscar Piastri un rival plus coriace cette saison.
"En tant qu’équipe, nous avons besoin d’un pilote qui me pousse un peu plus, et j’espère que cela me permettra de libérer encore plus de potentiel" a déclaré Norris en marge de la présentation de la MCL60.
"C’est ce qui nous a un peu manqué ces dernières saisons. Et j’espère que c’est quelque chose qu’Oscar pourra ajouter à la table cette saison, pour me pousser, pour m’aider à trouver une autre limite de moi-même."
Malgré l’année sur la touche de Piastri, Norris s’attend à rapidement le voir au niveau : "Il n’y a pas de quoi s’inquiéter, je sais à quel point c’est un bon pilote, donc je ne m’attends pas à ce qu’il arrive et mette du temps à se mettre au niveau."
"Je suis sûr qu’il y aura des moments où il sera extrêmement performant et qu’il me poussera à la limite. Et j’espère que nous pourrons utiliser cela à notre avantage en tant qu’équipe. Donc j’ai hâte de vivre ces moments et j’ai hâte d’espérer avoir de bonnes batailles avec lui et ainsi de suite. Et faire avancer l’équipe."
Pas d’inquiétude sur l’ambiance avec Piastri
Norris ne s’inquiète pas de sa relation avec le jeune Australien, rappelant qu’il s’est bien entendu avec Ricciardo, comme avec Carlos Sainz, qui sont les deux équipiers qu’il a eus depuis ses débuts en F1.
"Carlos et moi nous entendons toujours très bien. On avait un peu l’impression que Daniel et moi ne nous entendions pas, mais c’était complètement faux. Nous étions très compétitifs, nous voulions battre l’un et l’autre. Alors peut-être que c’était l’ambiance qui se dégageait."
"Mais nous étions des gars qui ont toujours très bien travaillé ensemble. Je pense que c’était très important pour nous. Nous étions toujours heureux de nous entraider, mais en même temps, nous voulions toujours nous battre. C’est comme ça que ça se passe entre pilotes."
"Nous étions de bons amis, nous avons eu beaucoup de bons rires, entre autres choses. Je pense que ce que Carlos et moi avions, ou juste le niveau de respect que nous avions l’un pour l’autre était juste plus élevé que ce que la plupart des gens voient entre les pilotes en F1."