Lando Norris explique avoir vécu la pression de deux manières différentes en 2019 et 2020. Le pilote McLaren note que tout pilote de F1 a toujours la pression, mais il juge aussi que selon les objectifs et les attentes, la pression évolue.
"Au cours de ma première année, ce n’était pas comme si je n’avais pas de pression" a expliqué Norris. "Je suis en Formule 1 et il y a de la pression, quel que soit le poste que vous occupez. Pour un pilote, il y a toujours de la pression."
"Je suppose que j’avais la pression d’être un débutant, les gens se demandaient si j’étais capable de faire le travail. Puis la pression a changé lors de la deuxième saison. Les gens se demandaient si je pouvais être performant chaque week-end et continuer à progresser."
"Je suppose que la pression est différente, mais je sens que je peux la supporter beaucoup plus facilement que la pression d’être un débutant en Formule 1, donc je suis beaucoup plus confiant."
Il essaie globalement de ne pas penser à la pression, mais admet qu’elle revient rapidement lorsqu’il commet des erreurs : "Bien sûr, on y pense parfois quand on vit une mauvaise journée."
"Ce n’est pas ce que je préfère quand j’ai fait une erreur ou que j’ai deux dixièmes de retard sur mon coéquipier. Cela ne me convient pas, ça ne convient à aucun autre pilote. Mais en même temps, j’arrive à revenir le week-end suivant et le battre, ou faire un bon travail."
"Il y a différents types de pression et la pression que j’ai subie l’année dernière en devant être au niveau auquel les gens pensent que je suis est beaucoup plus facile à supporter que la pression d’être un débutant et de ne pas savoir comment faire les choses."