Lando Norris a pu découvrir à Bahreïn quelques caractéristiques qu’il n’avait pas aperçues sur les nouvelles F1 lors des essais hivernaux de Barcelone. Le vent a notamment été un facteur plus perturbant que prévu.
"Les voitures sont encore sensibles au vent" a déclaré Norris. "Je pense que c’est une bonne chose que nous l’ayons découvert, simplement parce que Barcelone n’était pas venteux. Donc c’est plutôt une bonne chose que nous ayons compris que c’est toujours là."
"Les voitures de F1 sont toujours sensibles au vent, et aux rafales qu’il peut y avoir. La piste est différente, c’est beaucoup plus bosselé, donc la façon dont la voiture se comporte sur les bosses, et les compromis que vous devez faire avec les réglages sont très différents."
Mario Isola, le directeur de Pirelli, expliquait que les monoplaces 2022 et leurs pneus de 18 pouces provoquaient un sous-virage important lors du freinage, ce que confirme Norris. Il explique que le vent empire ce phénomène.
"Le pire, c’est la combinaison d’un vent et d’une direction venant de l’arrière. Cela rend plus difficile d’arrêter la voiture. Et en termes d’appui, vous en avez beaucoup moins que si vous aviez un vent de face ou pas de vent, par exemple."
"Et deuxièmement, avec ces différents pneus, les plus gros, la façon dont vous devez régler ces voitures est plus rigide. Donc quand vous mettez tout ça ensemble, ce n’est pas ce qu’une voiture de F1 est conçue pour faire, ça rend les choses extrêmement délicates, et c’est très facile de bloquer le pneu avant."
Pour le moment il est encore délicat d’attaquer avec ces voitures : "C’est difficile, surtout quand on met des pneus neufs, on a envie de pousser un peu plus. Mais en réalité, vous devez être un peu plus conservateur avec ces voitures, ne pas essayer de les pousser. Il y a pas mal de conséquences."