Lando Norris espère que McLaren F1 va continuer à montrer des progrès à Melbourne ce week-end. L’équipe de Woking y avait été plus performante que lors des deux premières courses l’an dernier, et le pilote britannique révèle avoir bien travaillé dans le simulateur pour préparer le Grand Prix d’Australie.
"Je pense qu’on a compris quelques choses. On a essayé dans le simulateur des directions différentes de réglages pour le samedi et le dimanche, des compromis, et on a compris ce qui est bon et ce qui est mauvais, donc on a bien appris" a déclaré Norris.
"Rien qui ne change le monde, rien qui ne fasse de miracle avec la voiture, mais c’est serré donc parfois, les petites choses peuvent faire une grande différence, et c’est ce qu’on cherche. Mais on a encore beaucoup de choses à surveiller."
"Je pense qu’on a fait un pas en avant, on n’est pas très loin en qualifications car c’est toujours très serré, ça l’est moins en course. Mais c’est un circuit sur lequel Ferrari sera proche de Red Bull, et ça sera serré, donc on espère pouvoir faire partie de ceux qui les pousseront."
Interrogé sur la possibilité de voir Red Bull renversée, Norris est prudent : "Je pense que pour que les choses bougent vraiment, il faut attendre 2026. Cela peut potentiellement être un grand bouleversement pour toutes les équipes, les unités de puissance étant l’un des éléments les plus importants."
"Pour l’instant, il n’y a pas vraiment de différence entre les unités de puissance, mais beaucoup plus entre les voitures. Je m’attends à ce que Red Bull, en tant qu’équipe, ait toujours un avantage parce qu’elle est en tête."
"Ils sont tout aussi intelligents - plus intelligents à bien des égards - et s’ils font un aussi bon travail que n’importe quelle autre équipe, ils devraient toujours conserver l’avantage qu’ils ont. Mais il faut espérer qu’ils commencent à être à court d’idées."
"Surpris" d’échapper à une pénalité à Djeddah
Le Britannique est revenu sur son départ de Djeddah, qui a fait l’objet d’une controverse. Il admet avoir été surpris de ne pas prendre de pénalité : "J’attendais quelque chose, que mon ingénieur vienne me dire quelque chose, mais il ne l’a jamais fait."
"Je ne sais pas vraiment comment fonctionnent les règles, à quel moment il faut s’arrêter, comment fonctionne le déclenchement du transpondeur, etc. J’ai été un peu surpris. Oui, mais je n’en ai rien tiré."
Selon lui, le fait que la voiture de Sergio Pérez ne soit pas immobile lorsque le départ a été donné était plus illégal : "Cela était plus à même d’être pénalisé que le mien, mais ce n’était pas une pénalité, n’est-ce pas ? Encore une fois, je ne sais pas quelle a été la décision et comment ils définissent cela."
"A mes yeux, on peut facilement considérer que ma pénalité devrait être plus importante parce que, comme les gens pourraient le penser, j’ai anticipé un départ, ce qui est normalement le contraire, parce que j’ai des réactions terribles."
"Cette fois-ci, il s’agit d’un véritable avantage lié à la procédure de départ. Dans mon cas, je n’essayais pas d’anticiper, j’essayais juste de réagir. Et j’ai réagi accidentellement, ce qui est une erreur. Alors que ce qui s’est passé avec sa voiture vous aide sur un départ. Mais encore une fois, je ne connais pas les règles en la matière."