McLaren a été la sensation de ce Grand Prix d’Autriche, avec la 3e place de Lando Norris (précédée par un 4e temps en Q3) et la 5e de Carlos Sainz. Plus globalement, le rythme de l’équipe anglaise était très satisfaisant, devant les Racing Point au moins sur un tour.
Dans sa chronique habituelle, Ross Brawn, le manager des sports mécaniques pour Liberty Media, salue la performance de l’ex-rookie, lui qui « n’arrivait pas à sortir de l’ombre de son coéquipier Carlos Sainz dans sa première année, l’an dernier, avec l’équipe. »
« Il est arrivé à maturité en Autriche. »
« Ses derniers tours, lorsqu’il a dû réduire l’écart avec Lewis pour pouvoir profiter de la pénalité de cinq secondes qui lui avait été infligée, pour s’emparer d’un premier podium, ont été exceptionnels et tout simplement époustouflants à voir. »
L’avenir s’annonce aussi positif pour McLaren, poursuit Ross Brawn… même s’il faudra gérer le cas Carlos Sainz, en partance pour Ferrari. Et cela peut laisser des traces selon lui.
L’affrontement sur la piste, entre les deux McLaren, sur la piste du Red Bull Ring, est-il annonciateur d’autres bisbilles selon Ross Brawn ?
« Chez McLaren, vous avez une équipe en transition, qui devient plus forte à chaque course et qui a un avenir brillant avec un moteur Mercedes. »
« Carlos s’en va et vous ne pouvez pas vous empêcher de penser à l’effet subconscient que cela aura sur lui et sur l’équipe. Je l’ai déjà ressenti lorsque je travaillais dans une équipe de Formule 1. Quel que soit votre professionnalisme, lorsque quelqu’un part, la façon dont vous vous comportez avec un pilote qui part, par rapport à un pilote qui reste, est différente. On ne peut pas s’en empêcher, mais ça arrive. »