Lando Norris assure que l’ambiance est bonne chez McLaren F1, en dépit de la touchette avec Oscar Piastri à Singapour. Le Britannique rappelle que la dernière course a été le théâtre d’un deuxième sacre constructeurs consécutif pour le team de Woking.
"C’est un nouveau titre des constructeurs, c’était une très bonne semaine pour l’équipe. C’était un grand moment pour l’équipe. C’est facile de le sous-estimer car on y est arrivés très tôt" a déclaré Norris.
"C’est un feeling différent de l’an dernier. On peut un peu plus se détendre mais on a encore beaucoup à faire. C’était une bonne célébration pour apprécier ce qu’on a réussi."
Désormais, il possède 22 points de retard sur Piastri avec six courses à disputer, et il explique ce qui sera la clé pour aller chercher le titre face à son équipier. D’autres facteurs entreront en jeu, mais enchaîner les bons résultats sera crucial.
"La constance je pense, selon moi. Après Zandvoort, j’étais loin derrière, et j’ai eu des résultats réguliers pour progresser un peu. Il reste du temps, il n’y a pas qu’une clé, mais être constamment dans les bons points est un point principal."
Dès ce week-end à Austin, Norris veut engranger le maximum de points pour garder toutes ses chances d’être couronné : "Beaucoup de choses reposeront sur les qualifications, et me donner une bonne chance à partir de là. C’est un week-end piégeux avec le Sprint, il faut être rapidement à l’aise."
"Faire de bons essais libres, préparer un bon week-end, faire une bonne Qualif Sprint, un bon Sprint et ça donnera de la confiance pour la qualification et la course dimanche. J’aime le circuit, je veux rouler et gagner confiance en la voiture, et les résultats arriveront."
De son côté, Piastri est convaincu qu’il continue à se renforcer en tant que pilote grâce à cette lutte : "Je le pense, en quelque sorte. Dans un combat pour le championnat, cela met vos processus et vos forces à l’épreuve. Je pense que je suis devenu encore plus fort face à ce défi. Je pense être dans une bonne situation."
Grâce à son entourage, notamment son manager Mark Webber qui a lutté pour un titre mondial en 2010, il explique qu’il parvient à mieux gérer la pression : "Beaucoup de conseils venant de différents angles, c’est toujours bien. J’essaie d’utiliser la pression ou la nervosité dans un bon sens."
"Quand vous vous battez pour quelque chose d’important ou pour viser le succès, il y a toujours de la pression, que vous le vouliez ou non. Cela dépend de la manière dont vous la gérez. J’ai d’autres perspectives de Mark et d’autres personnes, et ça m’aide beaucoup."