Avec ce temps de confinement, les live Twitch de Lando Norris sont devenus l’une des attractions du moment. Le pilote McLaren a bien sûr plus de temps pour s’adonner à sa passion du gaming dans son simulateur, chez lui ; et les spectateurs ont de même davantage de temps pour le regarder.
Visiblement, Lando Norris ne se lasse pas de ces heures de gaming :« Je fais du streaming tous les jours et j’ai décidé de continuer et de le faire plus régulièrement » a-t-il annoncé.
Le Britannique joue pratiquement tous les jours, de 16h-17h à 22h-23h environ. Mais il ne joue pas qu’à des jeux de course…
« Je joue à d’autres jeux comme Rocket League, Escape From Tarkov ou Call of Duty. »
« Je dirais qu’en moyenne je joue entre quatre ou cinq heures. Cela varie en fonction de la compétition ou de la façon dont je me sens parfois, si je ne veux pas me concentrer autant et si je veux me détendre et être plus comme les autres gamins d’une certaine façon – et je joue alors plutôt à Call of Duty. »
« Parfois, je m’amuse et j’oublie combien la journée peut passer rapidement. Soudain, il est 11 heures du soir et vous avez oublié de dîner. »
Dans des simulations de course comme sur iRacing, on pourrait s’attendre à ce que Lando Norris, et ses camarades de jeu pilotes comme Max Verstappen, l’emportent facilement sur les autres pilotes « amateurs ». Mais il n’en est rien et comme l’explique le pilote McLaren, être pilote de F1 n’est pas une assurance pour briller derrière l’ordinateur.
« Je passe des heures sur des courses sim, mais je me concentre plus sur des programmes particuliers que d’autres. Vous avez des pilotes qui, par exemple, dans le jeu F1 [F1 2019], sont extrêmement rapides. »
« Ils savent dans quels virages vous pouvez repousser les limites de la piste, quels virages vous ne pouvez pas prendre, quelles bordures vous pouvez prendre, quelles bordures vous ne devez pas prendre. Comment maximiser le potentiel de la voiture, qu’il s’agisse des changements de vitesse, de la consommation de carburant, de l’utilisation du DRS ou de l’ERS. »
« Toutes ces petites choses, qui semblent assez simples, vous font gagner un peu de temps. Et pour ce faire il faut passer des heures, des heures et des heures, des jours en fait, sur le jeu, pour connaître ces petites choses à fond et à les exploiter. C’est juste l’avantage qu’ils obtiennent. »
« Certains de ces pilotes, vous en voyez plus maintenant, ne jouent qu’à un jeu, comme F1 2019, iRacing ou rFactor et ils sont surtout spéciaux sur le jeu auquel ils jouent le plus souvent. »
« Pour certains d’entre nous, il s’agit simplement de continuer et d’essayer de s’amuser en faisant la course, plutôt que de toujours essayer de comprendre tout ce que l’on peut faire. S’il y avait plus d’enjeux, peut-être que nous essaierions d’en exploiter davantage. Mais maintenant, nous voulons juste faire du mieux possible. »
C’est ainsi, autant que le plaisir pur, le goût de la compétition qui attire Lando Norris…
« L’un des aspects les plus attrayants est la compétitivité. Nous courons contre d’autres vrais pilotes, comme Max, et comme d’autres qui dominent des catégories comme le DTM. Les grilles sont si proches, seuls des centièmes, ou des millièmes, séparent les pilotes. »
« Essayer de perfectionner un tour, essayer d’être P1 dans une compétition très relevée… ça nous procure la même excitation, le même plaisir que si c’était pour de vrai. C’est aussi très amusant de faire la course avec les autres. On croit toujours qu’on peut faire mieux et qu’on peut les battre, alors on continue à jouer plus. C’est pourquoi c’est si addictif, pour moi en tout cas, et pourquoi tant de gens aiment ça et ont commencé à le faire. »