Dimanche après la course en Hongrie, McLaren a posté sur ses réseaux sociaux une photo de Lando Norris en train d’aider ses mécaniciens. Coup de communication ou volonté réelle d’aider, le débat se posait sur les plateformes sociales quelques heures après la publication, mais le principal intéressé s’estime simplement dans une situation profitable.
"Pour les pilotes ce n’est pas trop dur, vous savez" a déclaré Norris. "D’une certaine manière, nous sommes ceux qui fournissent le moins de travail, en termes de temps passé en piste en pilotant la voiture, par rapport au temps que les mécaniciens passent sur la voiture à la construire et s’en occuper, ou les ingénieurs passent sur la piste."
"Donc honnêtement, pour nous et pour moi en tout cas, je me sens assez en forme pour faire la course, et je ne suis pas complètement mort après, je ne mets pas beaucoup de temps à récupérer. Donc il n’y a pas d’inquiétude de mon côté."
Il s’inquiète en revanche pour son équipe, d’autant que la grogne sur le rythme effréné des employés est de plus en plus importante : "Honnêtement c’est plus difficile pour les ingénieurs et les mécaniciens car ce sont les hommes et les femmes qui passent le plus de temps en piste, à travailler et à voyager."
"Il s’agit davantage de faire attention à eux et de les garder en bonne condition, surtout les mécaniciens qui font notamment les arrêts aux stands. Ils ont un impact important sur la performance. Et ce sont eux qui peuvent aider aux dépassements en ayant un bon arrêt."
"L’objectif est donc de conserver tout le monde dans la meilleure forme possible. Pour moi ça va, mais la question se pose pour eux et j’essaie de faire attention à eux."