Lando Norris, pilote titulaire chez McLaren depuis une saison maintenant, a dû découvrir de nouveaux circuits cette année.
Grand fan de sim racing, le Britannique n’a donc pas compté ses heures pour bien les apprendre dans le simulateur de l’équipe de Woking comme sur ses propres jeux vidéo, à la maison. A-t-il pu mesurer la précision de ces outils au moment d’aborder ces nouvelles piste en réel ?
"Franchement, l’impact est énorme pour se mettre dans le bon rythme le plus rapidement possible, surtout quand vous allez sur les circuits les plus difficiles ou les plus complexes. Comme Singapour (photo) par exemple," explique Norris.
Le pilote McLaren prend justement en exemple ce tracé urbain très long et particulier.
"C’est l’un des plus difficiles de la F1. Il m’a fallu un grand nombre de tours en simulateur pour être dans le bon rythme, avant d’arriver sur place. Même si vous ne ressentez pas les mêmes choses, parce que vous n’avez pas peur de heurter un mur en virtuel, vous avez assez de réalisme pour savoir quelle pression de freinage appliquée pour chaque virage, quelle ligne de trajectoire utiliser, même quels sont les vibreurs à utiliser et ceux à éviter. Il y a aussi les bosses qui sont très bien retranscrites."
"C’est aussi très important pour savoir quel rapport engager et à quel moment. Ou quand rétrograder aussi, car cela peut déstabiliser votre F1. Le feeling devient de plus en plus naturel."
"Ensuite, quand vous arrivez sur le circuit, même si c’est différent, vous avez toujours en mémoire ces réflexes pris dans le simulateur, les trajectoires, ce qui vous permet rapidement d’avancer sur les réglages de la F1."
"Sans le simulateur, vous arrivez presque sans aucune connaissance d’un circuit. C’est donc crucial et je pense que ça m’a beaucoup aidé cette année pour les nouveaux circuits. Ça a fait en sorte que je sois dans le rythme tout de suite."