McLaren F1 pointe en dixième position du classement constructeurs après deux courses, et elle est une des deux équipes à ne pas avoir inscrit de point. Néanmoins, Lando Norris se refuse à dresser un constat alarmiste, rappelant que la MCL60 avait le niveau pour viser le top 10 à chacune des deux premières courses.
"J’aurais pu marquer des points à Bahreïn et j’aurais pu marquer des points en Arabie saoudite" rappelle Norris. "J’ai été malchanceux avec certaines choses, comme le débris en Arabie saoudite, mais si je n’avais pas fait mon erreur en qualifications, je n’aurais pas été à cet endroit et je n’aurais pas pris de débris."
"Ce sont des choses comme ça, et la fiabilité ne nous a pas aidés à Bahreïn, donc ce n’est pas aussi mauvais que ce que l’on peut lire dans les médias et sur les Unes des journaux, j’ai confiance quant au fait que si l’on a un week-end propre, on pourra être au niveau qu’est le nôtre et marquer des points."
Le Britannique apprécie le circuit de Melbourne et rappelle qu’il avait convenu à McLaren l’an dernier, ce qui lui donne espoir de pouvoir y signer enfin un bon résultat : "C’est un mélange de choses qui font un début de saison difficile."
"J’ai confiance, on tire tout ce qu’on peut de la voiture et on a fait un bon travail avec ce qu’on avait lors des derniers week-ends. La fiabilité et mon erreur en qualifications ont coûté cher, l’Australie nous convient mieux généralement, c’était le cas l’an dernier, et j’espère que ce sera pareil."
"Des signes positifs" pour le futur
Norris est heureux de voir que les choses bougent du côté de Woking pour progresser, tant en matière d’infrastructure que de structure de l’équipe. Le pilote a confiance en Zak Brown et Andrea Stella pour mener à bien la restructuration lancée avec le licenciement de James Key.
"La restructuration dépend de ce que cherchent toujours à faire Zak [Brown] et Andreas (il s’agit en fait d’Andrea Stella, et non plus d’Andreas Seidl, l’ancien directeur de McLaren, ndr), pour toujours progresser au mieux et trouver la performance dont nous avons besoin actuellement."
"Nous n’avons pas réussi à améliorer autant que nous l’aurions voulu, et que nous aurions dû ces dernières années. Mais on se rapproche de l’arrivée de la nouvelle soufflerie et du simulateur, des choses qui font avancer."
"Ce sont des signes positifs, des petites choses qui nous aideront, mais on doit aussi faire un meilleur travail. On a de bonnes choses en place mais on ne parvient pas à les maximiser autant qu’on le devrait, j’espère qu’on y arrivera ce week-end."