Lando Norris a connu pas mal de frustrations chez McLaren F1 mais il semble que l’équipe britannique commencer à redresser la barre avec ses évolutions.
Il revient sur son rêve de devenir pilote de F1 et sur sa possibilité de devenir un jour champion du monde, admettant qu’il faudra être dans la bonne équipe au bon moment. Ce qui n’est jamais garanti, même pour le meilleur pilote du monde selon lui.
"J’ai commencé par faire de la moto et c’est là que je suis tombé amoureux du sport automobile. Mais ensuite, j’ai dû me crasher trop de fois, j’ai détesté les motos et j’ai trouvé le monde des quatre roues, puis j’ai essayé de faire du karting," confie-t-il à Savannah Sellers de NBC News.
"J’ai essayé le karting pour la première fois, puis j’ai commencé à regarder différentes courses de voitures, etc. Et puis la Formule 1 finalement. Alors quand j’avais six, sept, huit ans, c’est à ce moment-là que ça a changé dans ma tête pour commencer un voyage vers la Formule 1. Maintenant je veux gagner et devenir champion."
Norris a énormément gagné en chemin mais pas encore en F1. Si la F1 avait une voiture standardisée, ne serait-ce pas plus facile ?
"Même si je le souhaite parfois, je pense que ce qui fait la Formule 1 c’est sa technologie, ses équipes, le sommet de l’art de la conception."
"Les gens s’efforcent toujours d’être meilleurs les uns que les autres. Je pense que ça fait la compétition. Il stimule le développement et ce que vous obtenez est un chef-d’œuvre absolu d’ingénierie."
"En Formule 1, vous pouvez, même si cela me fait mal de le dire, vous pouvez être le meilleur pilote du monde et vous pouvez terminer à la 19e place simplement parce que la voiture n’est pas aussi bonne que les autres, et c’est ce qui la rend difficile."
La F1 a annoncé un nouveau calendrier pour 2024, regroupant davantage les courses par continent. Est-ce que cela sera bénéfique pour gérer les décalages horaires ?
"C’est l’une des autres choses à bien gérer en Formule 1, pas seulement le pilotage, qui est la partie la plus délicate ou la plus difficile, c’est le voyage constant, le décalage horaire qui fatigue pendant une saison parce que vous voyagez tellement."
"Tout le monde a des entraîneurs, tout le monde a des nutritionnistes ou des professionnels dans ce domaine, des coachs mentaux, c’est quelque chose auquel on s’habitue."
"Mon entraîneur établit les horaires pour que je dorme et il me dit quand c’est bon, quand c’est mauvais, quoi faire, quand ne pas être sur mon téléphone."
Une course qui s’annonce difficile à gérer sur ce plan sera Las Vegas.
"Je pense que ça va être fou ! Tant pis pour le décalage !"
"Ça va être incroyable. Tout le monde connaît Vegas. Tout le monde sait à quel point c’est cool, avoir une course de nuit le samedi soir, rouler sur le Strip avec toutes les lumières... vous le voyez dans tous les films et tout. Mais avec une F1, ça va être fou."