Lando Norris a admis que McLaren F1 n’était pas aussi confiante que lors des courses récentes quant à l’obtention d’un bon résultat au Grand Prix des États-Unis ce week-end.
L’équipe basée à Woking entame le week-end Sprint à venir à Austin après avoir décroché des doubles podiums consécutifs au Japon et au Qatar.
Malgré des progrès impressionnants pour la MCL60, elle présente encore des faiblesses dans les virages lents, ce qui, selon Norris, réduit ses chances de faire sur le Circuit des Amériques.
"Je ne suis pas très confiant," dit-il lors de la conférence de presse à Austin aujourd’hui.
"Il y a juste beaucoup plus de virages lents ici par rapport au Qatar, ce qui n’est pas pour jouer sur nos points forts."
"C’est difficile à dire... si l’on regarde Singapour, évidemment nous n’étions pas mauvais à Singapour - mais clairement pas aussi forts que Ferrari même si ce n’était quand même pas une mauvaise course."
"Par contre nous savons que sur ce type de circuits, Mercedes va être très forte. Ferrari va être très forte, Aston Martin, dans le passé, a été très forte ici."
"Nous savions lorsque nous sommes allés au Qatar que ce serait une piste qui nous convenait vraiment avec beaucoup de virages à vitesse moyenne et élevée, et c’est là que nous sommes très forts et presque à égalité avec Red Bull."
"Il y a moins de ce type de virages ici et beaucoup plus de virages lents, donc je ne suis certainement pas aussi confiant mais néanmoins, je ne dis pas que ça va être un mauvais week-end."
"Je pense que nous pouvons encore nous battre pour de très bons résultats, peut-être un podium. Ce sera juste un combat bien plus difficile avec plus de pilotes et d’équipes qui peuvent aussi jouer le top 3."
Norris a été très auto-critique au Qatar, notamment sur ses erreurs. Andrea Stella, son directeur, a parlé de cela comme une force mais aussi une pensée à canaliser. Va-t-il essayer d’être moins dur avec lui-même ?
"Je ne vais pas changer grand-chose. Les marges sont si petites. Ce qui a aggravé la situation, ce n’est pas facile à vivre, c’est que j’aurais dû être en pole à chaque fois, certainement samedi, peut-être pas tellement pour le dimanche. Mais au pire, j’aurais dû être premier et deuxième ou deuxième et premier. Alors quand j’ai réalisé ce qui aurait pu et ce qui aurait dû être, en arrivant à la course, à quel point notre rythme de course était fort dimanche..."
"J’ai l’impression qu’il y a eu beaucoup d’occasions manquées de ma part. Mais en même temps, il y a eu beaucoup d’autres courses où je n’ai pas commis d’erreurs, et j’ai l’impression d’avoir très bien performé. Évidemment on retient toujours les mauvaises. Oui, j’ai commis des erreurs. J’étais frustré. J’ai évolué et, oui, cela arrive à tout le monde. Mais je vais essayer de faire en sorte que cela ne se reproduise plus."