Après avoir remporté sa première victoire et vu la progression de McLaren F1 depuis l’an dernier, Lando Norris est convaincu que lui et son équipe pourront être des candidats au titre mondial dès la saison 2025.
"L’année prochaine ? 100 %. Je le dis en gardant les pieds sur terre" a déclaré Norris, de retour aujourd’hui à l’usine McLaren à Woking avec le trophée de Miami.
"Je veux croire que nous avons deux bons pilotes. Comme Zak [Brown, PDG de McLaren] a l’habitude de le dire, j’ai une équipe extraordinaire derrière moi. Nous avons une équipe extraordinaire derrière nous et nous sommes plus proches que jamais."
"J’ai dit au début de l’année que nous pouvions gagner des courses. Je veux y croire et je devrais avoir la confiance nécessaire pour dire que l’année prochaine, nous pouvons aller plus loin, nous pouvons passer à l’étape suivante. Mais nous avons encore beaucoup de travail à faire et nous travaillons dur pour essayer d’y parvenir."
En attendant, pour 2024, Norris dit que "nous pouvons gagner plus de courses cette année ; absolument. Nous pouvons rivaliser avec Red Bull. Je pense que nous envisageons une suite de saison passionnante entre nous, Red Bull et Ferrari."
"Nous avons encore du travail à faire et nous ne sommes pas encore au niveau où ils sont. Il y aura des courses où nous serons suffisamment compétitifs, mais en moyenne, nous ne sommes pas tout à fait là où nous voulons être."
"Nous avons encore les pieds sur terre. Dès que les gars auront tous bu un petit verre, je vais leur dire de se remettre au travail pour que nous puissions continuer à viser encore plus de succès."
Norris a battu Max Verstappen à Miami, et il est convaincu qu’ils peuvent se battre de manière régulière et rester "assez proches" en dehors de la piste.
"Je suis sûr que ça va changer en termes de relation. Je ne veux pas dire ’en mal’. Nous nous respectons, nous nous entendons bien. Nous ne sommes pas les meilleurs amis. On ne s’envoie pas de textos tous les jours, ce genre de choses. Mais nous pouvons rester assez proches."
"Nous avons beaucoup de respect, lui envers moi et moi envers lui. J’ai hâte d’y être. Je veux le défier. Je veux courir contre lui."
"Je veux me battre contre lui parce que je pense qu’il est l’un des meilleurs pilotes de Formule 1. Si je peux encore faire mes preuves, je le ferai. Si je peux faire mes preuves contre lui, je ferai mes preuves contre l’un des meilleurs. Et c’est exactement ce que je veux faire."
"Quelques difficultés" au fil du week-end
Norris avait du mal à trouver ses mots à l’arrivée de la course, et il continue à être submergé de plusieurs sentiments, mais il tire un bilan très positif du week-end, après une entame délicate : "Je ne sais toujours pas ce que je ressens ! Je suis juste heureux, fier. J’ai l’impression que ça fait longtemps que ça devait arriver."
"J’ai l’impression que nous avons eu beaucoup d’occasions. Nous nous sommes rapprochés de plus en plus. Nous n’avons jamais été en mesure de tout mettre en place et dimanche était ce jour-là. Nous avons été bons tout le week-end."
"Même si nous avons connu quelques difficultés - les qualifications du vendredi, le Sprint, les qualifications du samedi qui n’ont pas été les meilleures - je suis resté positif. Et c’est rare ! Tout s’est mis en place. Nous avons été rapides toute la journée."
"J’avais une bonne stratégie, un bon plan. Je suis resté à l’écart des problèmes dans le premier virage parce que c’était très serré. Je me suis concentré sur notre course et nous avons été rapides. Bien sûr, nous avons eu un peu de chance avec la voiture de sécurité.
"Bien sûr, nous avons eu un peu de chance avec la voiture de sécurité, mais même après, le rythme était de loin le meilleur en piste. Dès que la voiture de sécurité est sortie, je me suis senti très bien. Même avant, je me sentais très bien. Le rythme était incroyable, il était meilleur que celui de Max et de tout le monde."
"J’étais loin derrière, mais je savais que j’aurais pu avoir des opportunités. Le travail acharné s’est transformé en chance. Ce n’était pas seulement de la chance. Les choses allaient bien et ce petit plus m’a aidé."
"Dès que la voiture de sécurité est sortie, je ne me suis pas dit ’Max va m’avoir ici’. J’étais confiant. Je n’ai pas fait ce qu’il y avait de mieux à la relance. J’ai défendu dans le premier virage et à partir de là, c’était assez simple. J’ai eu le sourire du 33e au dernier tour !"
Norris a été touché d’être félicité par ses pairs à l’arrivée de la course, et notamment les champions du monde Fernando Alonso et Lewis Hamilton : "C’est incroyable. C’est la meilleure chose qui soit, les gens que vous respectez et ceux contre qui vous courez."
"Vous voyez Fernando qui vient vers vous et Lewis qui vers vous, ce sont des gens que j’admire depuis que je suis enfant. Le fait de courir contre eux et... ils ne sont probablement pas heureux au fond d’eux-mêmes pour moi, mais ils sont heureux pour moi et je respecte beaucoup cela et j’en suis reconnaissant."