Lando Norris sait que tout va être remis à plat avec l’arrivée de nouvelles F1, et d’un règlement totalement différent. Le pilote britannique explique que ce renouveau pourrait soit l’aider, soit lui porter préjudice, comme à tous les pilotes du plateau.
"Potentiellement oui, mais c’est le cas pour tout le monde. Cela peut convenir à certains styles de pilotage plus qu’à d’autres et ça pourrait potentiellement ne pas me convenir" explique Norris.
"Vous devez faire avec. C’est quelque chose que vous devez gérer. Avant la F1, je devais y faire face dans toutes les catégories où je roulais. Je n’ai passé qu’une année dans chaque discipline, donc chaque année je devais m’adapter à quelque chose de nouveau et essayer d’en tirer le meilleur parti."
"J’espère que la voiture conviendra à mon style de pilotage et que tout ira bien. Il y aura certainement des choses auxquelles je devrai m’adapter et changer, mais je pense que ce sera le cas pour tout le monde."
Des voitures difficiles à prendre en main
Norris note qu’il devra s’adapter, mais refuse pour le moment de trouver une excuse à de potentielles difficultés. Il envisage que la situation puisse être inverse à celle de l’an dernier, où Daniel Ricciardo était plus en difficulté que lui. Les problèmes de son équipier sont une preuve, selon lui, que découvrir une F1 est toujours difficile.
"Dans d’autres disciplines, on a l’excuse de ’c’est ma première année’. Dans d’autres séries, votre première série est l’année où vous devez déjà performer et je pense que c’est une chose similaire pour moi."
"Je ne voudrais pas utiliser cela comme une excuse pour arriver et dire ’je sens que je dois m’adapter à la voiture’, mais c’est le cas et je pense que cela a été prouvé par des champions et des vainqueurs, qu’une voiture de Formule 1, en particulier, n’est pas une chose facile à appréhender."
"Il n’est pas facile de se mettre dans cette zone où vous extrayez chaque parcelle de performance de la voiture, ce que j’ai eu l’impression de faire davantage l’année dernière, et c’est ce que Daniel a eu du mal à faire. Je suis sûr qu’il a eu l’impression de le faire à certains moments, mais c’est la petite étape suivante qui est très difficile à faire."