Absent de la journée du jeudi à Interlagos après avoir été victime d’une intoxication alimentaire, Lando Norris était un temps incertain pour le Grand Prix mais il était finalement bien de retour dans sa voiture le vendredi.
Le pilote McLaren F1 a d’ailleurs réalisé un beau weekend malgré la maladie : quatrième des qualifications et septième du Sprint, il finissait par abandonner en course en raison d’un problème électronique sur sa MCL36 mais réalisait une bonne prestation sur le plan personnelle.
Mais si Norris a sauvé les apparences en étant performant au Brésil, il assure qu’il était en réalité loin, très loin de se sentir en forme dans sa voiture.
"J’étais plutôt mal en point le samedi," a confié Norris. "Je me sentais mieux le dimanche car je n’ai pas eu grand chose à faire en course. J’en suis arrivé au point où je commençais à peiner sur le plan physique, mais j’ai ensuite abandonné. Mon état s’améliore de jour en jour mais le weekend m’a beaucoup coûté."
"A partir du jeudi, je n’ai pas mangé ni bu pendant deux jours et je perdais presque quatre kilos. Je n’étais vraiment pas bien. Tout le monde pensait que j’allais bien le vendredi parce que je faisais du bon travail et que j’étais rapide, mais c’était en fait l’opposé. Je dois simplement me reposer avant le prochain weekend."
Norris ne sait pas s’il aurait tenu jusqu’à l’arrivée de la course
Norris reconnait que le problème technique l’avait quelque part sauvé sur le plan physique car il était à la limite, mais il regrette surtout que son équipe soit désormais distancée par Alpine F1 au championnat.
"C’était déjà un peu mieux le dimanche, je parvenais à manger et à boire avant la course et c’est probablement le plus important lors d’une journée aussi chaude."
"En revanche, j’aurais été dans une mauvaise condition si j’avais atteint l’arrivée et que je n’avais pas abandonné. D’une certaine manière, je suis donc chanceux que ça se soit produit, mais ça reste une déception."
Norris ne pense pas que son mal-être du weekend ait affecté ses résultats, mais il affirme que cela avait tout de même que cela perturbé son pilotage par moments.
"La première fois c’était durant les EL1 du vendredi, il se passait beaucoup de choses dans mon cerveau et je ne m’écartais pas très bien quand je devais laisser passer d’autres pilotes. Mais ce sont de petites choses. Je ne pense pas que ça ait affecté ma course, nous étions simplement trop lents."
"Ca ne m’a rien coûté non plus pendant le Sprint le samedi, et peut-être que ça a provoqué quelques erreurs de jugements durant les qualifications le vendredi, mais je sentais à tout moment que j’étais capable de faire ce que je fais habituellement. Mais c’était difficile sur le plan de l’endurance. A la fin du Sprint, je n’étais pas beau à voir."
Le pilote britannique a également adressé un mot de remerciement à l’égard du personnel médical qui s’est rendu à son hôtel, et bien sûr à son équipe : "Tout le monde m’a soutenu aussi bien qu’il le pouvait."